ב''ה
Vous pensez à nous ? C'est normal. Difficile d’ailleurs de nous oublier, quand IsraEL ne cesse d’occuper l’esprit d’une grande partie de la population mondiale de manière complètement disproportionnée par rapport à la taille de son pays.
IsraEL
n’est compréhensible que par la Bible. Combien la lisent vraiment ? Sans
elle, nul ne peut concevoir qu’un pays disparu puisse ressurgir 2000 ans après
sa destruction. « Qui a entendu pareil fait ? Qui a vu pareil
prodige ? Un pays naît-il en un seul jour ? Une nation vient-elle au
monde en une seule fois ? C'est ainsi que Sion a été en travail,
ainsi qu'elle a donné le jour à ses fils ! » (Isaïe
66 : 8)
C'est YHVH Adonaï qui est le premier à parler de Sion. Nous
revendiquons ce nom de sionistes devenu une insulte. Nous sommes les
enfants à qui Sion a donné le jour pour servir YHVH Adonaï dans son Alliance, après
tous ceux qui ont vécu librement ici plusieurs millénaires auparavant. On nous
a volé notre terre. Errants de pays en pays, condamnés comme déicides et
infidèles, nous n’étions plus qu’un peuple de spectres d’une religion étrange
qui, tourné vers Yérouchalaïm comme DaniEL (6 :11), à la fin de chaque repas et
chaque année à pareille époque achevait sa prière par « l’an prochain à
Yérouchalaïm… » Puis soudain, n’en pouvant plus d’être regardé de
travers, discriminé, chassé, exterminé, le mort-vivant a la nostalgie de son
pays, entend la prière de sa bouche, la prend au sérieux… et rentre chez
lui. Histoire inouïe…
L’étrangeté
de l’individu juif du temps de sa présence parmi les nations se prolonge par
une étrangeté encore plus radicale de la résurrection de son Etat. Le monde entier
reste largement influencé par l’Occident. Et quand bien même cet Occident a cessé
en pratique d’être chrétien, c’est le schéma de pensée de la tradition
chrétienne envers IsraEL qui domine le subconscient collectif.
Nous
sommes pour beaucoup une énigme, un problème, un scandale même. L’Eglise a
enseigné durant 19 siècles que la misère du peuple juif constituait la preuve
de la véracité de la doctrine chrétienne ; qu’elle-même avait
remplacé IsraEL, qu’elle était le « Nouveau Peuple de Dieu »,
et qu’il fallait lire les nombreuses promesses bibliques faites à « l’ancien
peuple de Dieu » comme des allégories à spiritualiser au bénéfice
de l’Eglise et non des Juifs.
On
trouve dans les archives du Vatican [1] une lettre
du 4 septembre 1943 du cardinal Roncalli, le futur pape Jean XXIII. Il y approuve
le sauvetage des Juifs de Rome – qu’il en soit béni pour cela -
mais indique un « trouble spirituel » à ce que ce soit le
Vatican qui envoie des enfants juifs en Palestine, leur permettant de
reconstituer une « espérance messianique » : « Tout
cela n'est peut-être qu'un scrupule de ma part, qu'il me suffit d'avoir
confessé pour le faire disparaître. Toujours est-il bien certain que la
reconstruction du royaume de Juda et d'Israël n'est qu'une UTOPIE. »
Dans
le « Nouveau Testament » (Actes 1 : 7), la question posée
par les apôtres est dans la continuité des prophéties de la Bible
hébraïque : « Est-ce maintenant que tu vas restaurer
la royauté à Israël ? »
Le
rabbi ne répond pas : « Comme vous êtes charnels ! Le Royaume
des Cieux n’est pas de ce monde, il ne sera jamais de ce monde ! Jérusalem
se trouve dans le cœur de l’homme, le Temple n’est qu’un édifice fait de mains
d’hommes. Quand il n’en restera plus pierre sur pierre, vous aurez toujours votre
maison au ciel. Vous êtes le nouvel IsraEL, le vrai IsraEL. Le Royaume de David
sur terre, c’est une utopie. Il faut spiritualiser ! »
Non,
ce n’est pas ce qu’il leur réplique, mais… « il
ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de
sa seule autorité. » (Actes
1 : 7)
Matthieu
24 : 36 précise : « Pour ce qui est du jour et de
l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le fils, mais
le Père seul. »
On trouve d’autres versets
sur le même thème :
1) « Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les
villes d'Israël que le fils d'homme sera venu. » (Mathieu 10 : 23).
2) « En
vérité, je vous dis qu’il y a quelques-uns
de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront pas la mort qu’ils n’aient
vu le fils d’homme venant en son règne. » (Mathieu 16 : 28)
3) « Je
vous le dis en vérité, cette génération
ne passera pas, que tout cela n'arrive. » (Mathieu 24 : 34)
Notre
prédicateur galiléen a captivé ses disciples par l’annonce de la Délivrance imminente. Mais les générations
passent, et elle ne vient pas. Les théologiens ne vont quand même pas invoquer une
erreur de timing ! Alors ils trouvent une explication pour ces versets
embarrassants : le règne messianique est purement et simplement celui de
l’Eglise, c’est le règne divin uniquement dans les cœurs.
Le
théologien Alfred Loisy résume cette interprétation : « Jésus
annonçait le Royaume, et c'est l'Église qui est venue. » Pour ce motif
Rome l’excommunie en 1908. Cette Eglise
a interdit jusqu’à récemment la lecture de la Bible, de crainte qu’elle ne
génère des attentes charnelles :
tout ce que la Bible annonce, selon elle, ne doit se passer qu’au figuré, au ciel.
Comment
en est-on arrivé là ? Très tôt, le message hébreu d’origine est confronté
à la mentalité grecque : Paul de Tarse arrive à Athènes devant des
philosophes. « Quand ils entendirent parler de la résurrection des morts, les uns s'en moquaient, et les autres
disaient : Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. » (Actes
des Apôtres 17 : 32)
Selon
la philosophie de Platon, le réel est composé de deux substances : la matière
et l'esprit. Néanmoins, elles n'ont
pas la même valeur. La matière est un
obstacle pour l'esprit, et le corps
une prison pour l'âme. Il empêche celle-ci d'accéder à la vérité. Par les
soins qu'il nécessite, notre corps nous détourne de l'essentiel, c'est-à-dire
de notre âme.
Que
dit Platon de l’âme et de la mort ? Il rapporte dans son œuvre
« Phédon » un dialogue où Socrate console ses amis attristés par sa
condamnation à mort. Son argument : l’âme est immortelle. « L’âme
ressemble au divin, à l’immortel, à l’intelligible, indissoluble et
inchangeable… Elle s’en va vers le pur, l’éternel, l’immortel dont elle est
proche… La mort est simplement la séparation de l’âme et du corps. Soyez de
bonne humeur, ne pleurez pas quand je serai mort... Quand vous me déposerez
dans la tombe, dites-vous bien que vous n’enterrez que mon corps et pas mon
âme. »
La résurrection dont Paul parle aux
philosophes platoniciens est donc pour eux une absurdité : la mort délivre
l’âme des pesanteurs du corps, quoi de mieux ?
Les
paroles de Socrate et Platon vous semblent-elles familières ? Bien sûr,
depuis 2000 ans que la chrétienté les répète… Plus elle s’est éloignée de sa
source hébraïque, plus elle est devenue gréco-romaine et donc païenne.
Comparez les idées du Phédon avec ce que la plupart des prédicateurs chrétiens
contemporains disent à ce sujet : « Vous êtes une âme immortelle.
Votre âme est éternelle et vivra pour toujours. En d’autres termes, votre vous
réel – la partie de vous qui pense, sent, rêve, aspire, l’égo, la
personnalité – ne mourra jamais. Votre âme vivra éternellement à l’un ou
l’autre endroit, ciel ou enfer, selon que vous êtes sauvés
ou perdus. Il y a une existence consciente et éternelle de l’âme et de la
personnalité. » (Billy Graham, « La paix avec
Dieu », chapitre 6, § 25 et 28).
De
ceci découlent les doctrines spécifiquement chrétiennes comme l’ascétisme,
l’abstention de sexualité, le culte de la virginité et le célibat consacré. « Il
est bon à l'homme de ne pas toucher de femme… Je dis à ceux qui ne sont pas
mariés et aux veuves, qu'il leur est bon de demeurer comme moi. Mais s'ils ne
savent pas garder la continence, qu'ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler. » (1 Corinthiens
7 : 1-9).
« Les
144 000 qui avaient été rachetés de la terre sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ;
ils suivent l'agneau partout où il va… » (Apocalypse 14 : 3-4)
Mais
comme le pense Blaise Pascal : « Qui veut faire l’ange fait la
bête. »
Or que dit la Bible
hébraïque ?
Elle
est remplie de femmes qui prient Elohîm pour avoir un enfant plutôt que de lui
consacrer leur virginité.
Dans
2 Samuel 12 : 23, David dit au sujet de son fils mort : « Maintenant
qu’il est mort, j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. »
« Celui qui meurt n'a plus ton souvenir,
qui te louera dans le shéol [2] ? » (Psaume 6 : 6)
« Ce
ne sont pas les morts qui célèbrent YHVH Adonaï, ce n'est aucun de ceux
qui descendent dans le lieu du silence. » (Psaume 115 : 17)
« Leur
souffle s'en va, ils rentrent dans la terre. Et ce même jour leurs desseins
périssent. » (Psaume 146 : 4)
« Un
chien vivant vaut mieux que le lion mort… Les vivants savent qu'ils
mourront ; mais les morts ne savent
rien… Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le, car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science,
ni sagesse, dans le shéol où tu vas. » (Qohélèt / Ecclésiaste
9 : 4-10)
« Beaucoup de ceux qui dorment dans la
poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les
autres pour être un objet de honte et d'horreur éternelle. » (Daniel 12 : 2)
Remarquez que YHVH Adonaï ne dit pas à
DaniEL :
« Beaucoup de ceux dont l’âme est à présent au ciel… »
La
Bible hébraïque ne parle pas d'une vie
des âmes séparées de leurs corps dans un monde de l'au-delà. Cette
croyance, même si elle est générale n'est pas
biblique. C'est une forme de spiritisme.
Voulez-vous faire un retour
aux sources ?
Le
Tout-Puissant ne détruira pas la terre. Ce serait pour lui abdiquer devant les méchants. Il reviendra y régner, « Que
Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel », ce
qui semble bien signifier : Comme Tu règnes déjà au Ciel (où l'on fait Ta
volonté), qu'ainsi Tu règnes sur la Terre.
« Voici
que la gloire de l’Elohîm d'IsraEL s'avançait du côté de l'Est ; son
grondement ressemblait au bruit de grandes eaux, et la terre s'illuminait de sa
gloire. La gloire de YHVH Adonaï entra dans le Temple par la porte qui est
tournée du côté de l'Est. Il me dit : "Fils d'homme, [c'est ici]
l'emplacement de mon trône, le lieu [où se pose] la plante de mes
pieds, où je résiderai à jamais au milieu des enfants d'IsraEL. »
(Ezéchiel
43 : 2,4,7)
Quand
il annonce « une nouvelle terre et de nouveaux cieux »,
observez qu'il est encore écrit
« terre ». D'ailleurs, sa promesse est : « Je guérirai leur terre » (2
Chroniques 7 : 14) « Les
justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours. » (Psaume
37 : 29).
Comment
prendre Lévitique 26 : 42-44 pour une UTOPIE ? « Je me
souviendrai de mon alliance avec Ya’âqov, et même de mon alliance avec Yits’haq,
et même de mon alliance avec Avraham je m’en souviendrai, et le pays, je m’en
souviendrai. Le pays restera abandonné par eux, et il jouira de ses chabaths
pendant qu'il restera dévasté loin d'eux ; ils paieront pour leurs fautes,
parce qu'ils ont méprisé mes ordonnances et que leur âme a eu mes lois en
horreur. Mais même alors, pendant qu’ils seront dans le pays de leurs
ennemis, je ne me dégoûterai pas d’eux et je ne les aurai pas en horreur
pour en finir avec eux, pour rompre mon alliance avec eux ; car moi, je
suis
leur Elohîm. »
Si
nous prenons au sérieux « l’Eternel », YHVH Adonaï le Toujours Présent,
dans une promesse aussi inconditionnelle que Lévitique 26 : 42-44, il n’y
a pas d’utopie, cette promesse est évidemment de validité ETERNELLE.
OR C’EST EN NOTRE TEMPS QU’IL LA REALISE.
Dans
la vision des ossements desséchés, Ezéchiel (37 : 1-14) prophétise la
résurrection d’IsraEL. Il n’est pas encore question ici de la résurrection générale
qui viendra plus tard. Les ossements très secs sont les enfants d’IsraEL.
Les tombes d’où YHVH Adonaï les tire, ce sont vos
pays où ils sont en exil, dispersés, tués, inconscients. Ils ne sont pas
simplement « morts », car le verset 9 dit : « Des quatre vents, viens, ô souffle, souffle בַּהֲרוּגִים (ba-harouguîm) SUR CES
TUES et qu'ils revivent. » YHVH Adonaï leur rend une apparence humaine, car ils
étaient défigurés.
Ils
doutent d’abord en disant « notre espérance est perdue. » Mais
ensuite, nous chantons ensemble notre hymne national HaTiqva « notre
espérance n’est pas perdue ». Enfin Son Souffle nous met debout et en
route pour le pays qu’Il nous a donné, « une immense force ».
La
victoire d’IsraEL lors de la guerre d’indépendance de 1948, contre quatre armées
arabes qu’appuyait la Grande-Bretagne avec sa Légion Arabe, tous ses
officiers et son matériel anglais, était improbable.
En
1967, elle l’était aussi, la victoire lors de la guerre des Six Jours face à l’Egypte,
la Syrie, la Jordanie, et derrière eux l’URSS et De Gaulle. Et nous sommes
revenus à Yérouchalaïm, en Judée, en Samarie et sur le Golan, grâce à 1000
miracles [3]
à l’intérieur.
Ce sont bien plus que des victoires militaires. Lorsqu’au beau milieu du 20ème siècle est recréé l’État d’Israël, qu’il se maintient 70 ans après, et même qu’il prospère, au point que plusieurs pays voisins, bien qu’arabo-musulmans, envisagent une coexistence, si ce n’est une alliance avec lui face aux risques de chaos de leur système, les yeux des plus lucides voient les premiers événements bibliques de l’ère moderne.
Que dire, il y a 30 ans, de l’effondrement par l’intérieur de la Russie soviétique, héritière de la Russie tsariste, et de la עֲלִיָּה (alya) montée en IsraEL d’un million de Juifs ? Cette prison des peuples enfermait depuis toujours ses sujets et avait astreint, en 1827, nos garçons (« cantonistes ») dès l’âge de 12 ans à un service militaire d’une durée de 25 ans, pour en faire de parfaits chrétiens orthodoxes. En marge d'un mémorandum demandant la réduction des pratiques répressives à l'égard des Juifs, le tsar Alexandre III indique par une note manuscrite : « Mais nous ne devons jamais oublier que les Juifs ont crucifié notre Seigneur et ont répandu son précieux sang. »
La Russie tsariste avait créé le mot « pogrom », la Russie soviétique de 1917 le mot « goulag ».
« Des jours viendront, où on ne dira plus : 'Vive YHVH Adonaï (le Toujours Présent) qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays d'Egypte !' mais 'Vive YHVH Adonaï qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays du Nord (l'URSS) et de tous les pays où il les avait exilés !' Car je les aurai ramenés sur leur terre, que j'ai donnée à leurs ancêtres. » (Jérémie 16 : 14-15 et 23 : 5-8)
C’est pour ces raisons qu’IsraEL
est devenu une obsession pour la presse et les médias internationaux, que l’on
veut sans cesse savoir ce qui se passe en IsraEL, mais que d’autres aussi nous diabolisent jusqu’à l’absurde
du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) malgré l’évidence d’un
développement scientifique, médical, agricole, industriel, toutes approches
bénéfiques au développement de l’humanité.
Ils marquent ainsi leur opposition au D.ieu de la Bible hébraïque en présentant cet État comme colonialiste et raciste pratiquant l’apartheid, malgré un fait tout récent (entre autres): l'élection de députés arabes au Parlement israélien (au fait, combien de députés juifs (4) dans les pays "arabes" ?)
Que dire, il y a 30 ans, de l’effondrement par l’intérieur de la Russie soviétique, héritière de la Russie tsariste, et de la עֲלִיָּה (alya) montée en IsraEL d’un million de Juifs ? Cette prison des peuples enfermait depuis toujours ses sujets et avait astreint, en 1827, nos garçons (« cantonistes ») dès l’âge de 12 ans à un service militaire d’une durée de 25 ans, pour en faire de parfaits chrétiens orthodoxes. En marge d'un mémorandum demandant la réduction des pratiques répressives à l'égard des Juifs, le tsar Alexandre III indique par une note manuscrite : « Mais nous ne devons jamais oublier que les Juifs ont crucifié notre Seigneur et ont répandu son précieux sang. »
La Russie tsariste avait créé le mot « pogrom », la Russie soviétique de 1917 le mot « goulag ».
« Des jours viendront, où on ne dira plus : 'Vive YHVH Adonaï (le Toujours Présent) qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays d'Egypte !' mais 'Vive YHVH Adonaï qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays du Nord (l'URSS) et de tous les pays où il les avait exilés !' Car je les aurai ramenés sur leur terre, que j'ai donnée à leurs ancêtres. » (Jérémie 16 : 14-15 et 23 : 5-8)
Ces
miracles entraînent une réflexion dans le subconscient collectif des
nations : si les Juifs, après 2000 ans d’exil, sont l’objet et l’instrument
d’actes bibliques, cela signifie-t-il que leur lecture de la Bible hébraïque
est la bonne lecture de l’Histoire ?
Ils marquent ainsi leur opposition au D.ieu de la Bible hébraïque en présentant cet État comme colonialiste et raciste pratiquant l’apartheid, malgré un fait tout récent (entre autres): l'élection de députés arabes au Parlement israélien (au fait, combien de députés juifs (4) dans les pays "arabes" ?)
Mais les annonces des Prophètes ne portent pas que sur
des événements « agréables ». Dans notre prochaine lettre,
nous verrons à quoi se rapporte le verset 32 : 21 du Deutéronome :
הֵם קִנְאוּנִי בְלֹא-אֵל
כִּעֲסוּנִי בְּהַבְלֵיהֶם וַאֲנִי אַקְנִיאֵם בְּלֹא-עָם בְּגוֹי נָבָל
אַכְעִיסֵם.
« Eux m’ont rendu jaloux בְלֹא אֵל (bé-lo
EL) avec un non-EL, ils m'ont irrité avec leurs vaines idoles ; et moi je
les rendrai jaloux בְּלֹא עָם (bé-lo ‘âm) avec un non-peuple. בְּגוֹי נָבָל (bé-goï naval) avec un peuple "nabal" je les irriterai. »
QUEL EST CE "NON-PEUPLE", CE PEUPLE "NABAL"?
נָבָל (« Naval » en hébreu,« Nabal » dans vos traductions) est un personnage de 1 Samuel, chapitre 25. Il se conduit très mal avec David, alors que celui-ci n’est pas encore Roi. Sa femme Avigaïl (qu’épousera ensuite David) dit de son mari :
QUEL EST CE "NON-PEUPLE", CE PEUPLE "NABAL"?
נָבָל (« Naval » en hébreu,« Nabal » dans vos traductions) est un personnage de 1 Samuel, chapitre 25. Il se conduit très mal avec David, alors que celui-ci n’est pas encore Roi. Sa femme Avigaïl (qu’épousera ensuite David) dit de son mari :
נָבָל
שְׁמוֹ, וּנְבָלָה עִמּוֹ
« Naval est son nom, "névéla" est avec lui » (v. 25) Les traducteurs écrivent :« Nabal il se nomme, insensé est son caractère. ». Avigaïl est moins polie. « Névéla » veut dire « charogne ». Plus directe, elle fait un jeu de mot terrible sur « naval » et son féminin « névéla ». Elle dit en réalité « Naval est son nom, charogne est avec lui. »
Nous savons ce que la Tora
veut dire avec « un non-EL » et nos vaines idoles. Nous devons
comprendre ce qu’elle attend de nous à propos du « non-peuple », du
« peuple-charogne » qui nous irrite. C’est notre problème actuel et
le seul qui nous sépare de la Délivrance d’IsraEL et de toute l’humanité
(survivante). « Mes pensées ne sont pas vos pensées, ni vos voies ne
sont mes voies, dit YHVH Adonaï. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
autant mes voies sont au-dessus de vos voies, et mes pensées de vos
pensées. » (Isaïe 55 : 8-9) Connaissons les pensées de YHVH Adonaï, notre Père Toujours Présent.
[2] שְׁאוֹל (shéol), séjour des morts. Vient
de la racine שאל (shaal), questionner. « Qu’y
a-t-il après la mort » est la grande question humaine.
[3] Le
5 juin 1967 où fut déclarée la guerre des six jours, le premier ministre Lévi
Echkol envoya un message au roi Hussein de Jordanie : « Nous ne
voulons pas vous faire la guerre. Notre seul problème est avec l’Egypte. »
Que s’est-il passé ? Nasser, le dictateur égyptien téléphona à
Hussein : « Nos troupes sont partout victorieuses, partagez la
victoire avec nous. » C’était bien sûr totalement faux. Hussein
commença alors à canonner les quartiers juifs de Yérouchalaïm. C’est ainsi que
la Judée, la Samarie et la Yérouchalaïm antique revinrent aux mains du peuple
d’IsraEL. L’Etat-Major de Tsahal ne l’avait pas prévu.
[4] Objection : Pourquoi les
Juifs auraient-ils des députés puisqu’il n’y a pas de Juifs dans les pays
arabes ? Réponse : dîtes plutôt qu’il y en avait 900 000 il y a 50 ans, mais qu’ils ont dû fuir pour leur vie.