vendredi 17 mai 2019

PROPHETIES OU UTOPIE

ב''ה

Vous pensez à nous ? C'est normal. Difficile d’ailleurs de nous oublier, quand IsraEL ne cesse d’occuper l’esprit d’une grande partie de la population mondiale de manière complètement disproportionnée par rapport à la taille de son pays.

IsraEL n’est compréhensible que par la Bible. Combien la lisent vraiment ? Sans elle, nul ne peut concevoir qu’un pays disparu puisse ressurgir 2000 ans après sa destruction. « Qui a entendu pareil fait ? Qui a vu pareil prodige ? Un pays naît-il en un seul jour ? Une nation vient-elle au monde en une seule fois ? C'est ainsi que Sion a été en travail, ainsi qu'elle a donné le jour à ses fils ! » (Isaïe 66 : 8)

C'est YHVH Adonaï qui est le premier à parler de Sion. Nous revendiquons ce nom de sionistes devenu une insulte. Nous sommes les enfants à qui Sion a donné le jour pour servir YHVH Adonaï dans son Alliance, après tous ceux qui ont vécu librement ici plusieurs millénaires auparavant. On nous a volé notre terre. Errants de pays en pays, condamnés comme déicides et infidèles, nous n’étions plus qu’un peuple de spectres d’une religion étrange qui, tourné vers Yérouchalaïm comme DaniEL (6 :11), à la fin de chaque repas et chaque année à pareille époque achevait sa prière par « l’an prochain à Yérouchalaïm… » Puis soudain, n’en pouvant plus d’être regardé de travers, discriminé, chassé, exterminé, le mort-vivant a la nostalgie de son pays, entend la prière de sa bouche, la prend au sérieux… et rentre chez lui. Histoire inouïe…

L’étrangeté de l’individu juif du temps de sa présence parmi les nations se prolonge par une étrangeté encore plus radicale de la résurrection de son Etat. Le monde entier reste largement influencé par l’Occident. Et quand bien même cet Occident a cessé en pratique d’être chrétien, c’est le schéma de pensée de la tradition chrétienne envers IsraEL qui domine le subconscient collectif.

Nous sommes pour beaucoup une énigme, un problème, un scandale même. L’Eglise a enseigné durant 19 siècles que la misère du peuple juif constituait la preuve de la véracité de la doctrine chrétienne ; qu’elle-même avait remplacé IsraEL, qu’elle était le « Nouveau Peuple de Dieu », et qu’il fallait lire les nombreuses promesses bibliques faites à « l’ancien peuple de Dieu » comme des allégories à spiritualiser au bénéfice de l’Eglise et non des Juifs.

On trouve dans les archives du Vatican [1] une lettre du 4 septembre 1943 du cardinal Roncalli, le futur pape Jean XXIII. Il y approuve le sauvetage des Juifs de Rome – qu’il en soit béni pour cela - mais indique un « trouble spirituel » à ce que ce soit le Vatican qui envoie des enfants juifs en Palestine, leur permettant de reconstituer une « espérance messianique » : « Tout cela n'est peut-être qu'un scrupule de ma part, qu'il me suffit d'avoir confessé pour le faire disparaître. Toujours est-il bien certain que la reconstruction du royaume de Juda et d'Israël n'est qu'une UTOPIE. »

Dans le « Nouveau Testament » (Actes 1 : 7), la question posée par les apôtres est dans la continuité des prophéties de la Bible hébraïque : « Est-ce maintenant que tu vas restaurer la royauté à Israël ? »

Le rabbi ne répond pas : « Comme vous êtes charnels ! Le Royaume des Cieux n’est pas de ce monde, il ne sera jamais de ce monde ! Jérusalem se trouve dans le cœur de l’homme, le Temple n’est qu’un édifice fait de mains d’hommes. Quand il n’en restera plus pierre sur pierre, vous aurez toujours votre maison au ciel. Vous êtes le nouvel IsraEL, le vrai IsraEL. Le Royaume de David sur terre, c’est une utopie. Il faut spiritualiser ! »

Non, ce n’est pas ce qu’il leur réplique, mais… « il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. » (Actes 1 : 7)

Matthieu 24 : 36 précise : « Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le fils, mais le Père seul. »

On trouve d’autres versets sur le même thème :

1)     « Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le fils d'homme sera venu. » (Mathieu 10 : 23).

2)    « En vérité, je vous dis qu’il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne goûteront pas la mort qu’ils n’aient vu le fils d’homme venant en son règne. » (Mathieu 16 : 28)

3)    « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera pas, que tout cela n'arrive. » (Mathieu 24 : 34)

Notre prédicateur galiléen a captivé ses disciples par l’annonce de la Délivrance imminente. Mais les générations passent, et elle ne vient pas. Les théologiens ne vont quand même pas invoquer une erreur de timing ! Alors ils trouvent une explication pour ces versets embarrassants : le règne messianique est purement et simplement celui de l’Eglise, c’est le règne divin uniquement dans les cœurs.

Le théologien Alfred Loisy résume cette interprétation : « Jésus annonçait le Royaume, et c'est l'Église qui est venue. » Pour ce motif Rome l’excommunie en 1908. Cette Eglise a interdit jusqu’à récemment la lecture de la Bible, de crainte qu’elle ne génère des attentes charnelles : tout ce que la Bible annonce, selon elle, ne doit se passer qu’au figuré, au ciel.

Comment en est-on arrivé là ? Très tôt, le message hébreu d’origine est confronté à la mentalité grecque : Paul de Tarse arrive à Athènes devant des philosophes. « Quand ils entendirent parler de la résurrection des morts, les uns s'en moquaient, et les autres disaient : Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. » (Actes des Apôtres 17 : 32)

Selon la philosophie de Platon, le réel est composé de deux substances : la matière et l'esprit. Néanmoins, elles n'ont pas la même valeur. La matière est un obstacle pour l'esprit, et le corps une prison pour l'âme. Il empêche celle-ci d'accéder à la vérité. Par les soins qu'il nécessite, notre corps nous détourne de l'essentiel, c'est-à-dire de notre âme.

Que dit Platon de l’âme et de la mort ? Il rapporte dans son œuvre « Phédon » un dialogue où Socrate console ses amis attristés par sa condamnation à mort. Son argument : l’âme est immortelle. « L’âme ressemble au divin, à l’immortel, à l’intelligible, indissoluble et inchangeable… Elle s’en va vers le pur, l’éternel, l’immortel dont elle est proche… La mort est simplement la séparation de l’âme et du corps. Soyez de bonne humeur, ne pleurez pas quand je serai mort... Quand vous me déposerez dans la tombe, dites-vous bien que vous n’enterrez que mon corps et pas mon âme. »

La résurrection dont Paul parle aux philosophes platoniciens est donc pour eux une absurdité : la mort délivre l’âme des pesanteurs du corps, quoi de mieux ?

Les paroles de Socrate et Platon vous semblent-elles familières ? Bien sûr, depuis 2000 ans que la chrétienté les répète… Plus elle s’est éloignée de sa source hébraïque, plus elle est devenue gréco-romaine et donc païenne. Comparez les idées du Phédon avec ce que la plupart des prédicateurs chrétiens contemporains disent à ce sujet : « Vous êtes une âme immortelle. Votre âme est éternelle et vivra pour toujours. En d’autres termes, votre vous réel – la partie de vous qui pense, sent, rêve, aspire, l’égo, la personnalité – ne mourra jamais. Votre âme vivra éternellement à l’un ou l’autre endroit, ciel ou enfer, selon que vous êtes sauvés ou perdus. Il y a une existence consciente et éternelle de l’âme et de la personnalité. » (Billy Graham, « La paix avec Dieu », chapitre 6, § 25 et 28).

De ceci découlent les doctrines spécifiquement chrétiennes comme l’ascétisme, l’abstention de sexualité, le culte de la virginité et le célibat consacré. « Il est bon à l'homme de ne pas toucher de femme… Je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu'il leur est bon de demeurer comme moi. Mais s'ils ne savent pas garder la continence, qu'ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler. » (1 Corinthiens 7 : 1-9).

« Les 144 000 qui avaient été rachetés de la terre sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l'agneau partout où il va… » (Apocalypse 14 : 3-4)

Mais comme le pense Blaise Pascal : « Qui veut faire l’ange fait la bête. »

Or que dit la Bible hébraïque ?


Elle est remplie de femmes qui prient Elohîm pour avoir un enfant plutôt que de lui consacrer leur virginité.

Dans 2 Samuel 12 : 23, David dit au sujet de son fils mort : « Maintenant qu’il est mort, j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. »

« Celui qui meurt n'a plus ton souvenir, qui te louera dans le shéol [2] ? » (Psaume 6 : 6)

« Ce ne sont pas les morts qui célèbrent YHVH Adonaï, ce n'est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence. » (Psaume 115 : 17)

« Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre. Et ce même jour leurs desseins périssent. » (Psaume 146 : 4)

« Un chien vivant vaut mieux que le lion mort… Les vivants savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien… Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le, car il n'y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le shéol où tu vas. » (Qohélèt / Ecclésiaste 9 : 4-10)

« Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet de honte et d'horreur éternelle. » (Daniel 12 : 2)

Remarquez que YHVH Adonaï ne dit pas à DaniEL :
« Beaucoup de ceux dont l’âme est à présent au ciel… » 
La Bible hébraïque ne parle pas d'une vie des âmes séparées de leurs corps dans un monde de l'au-delà. Cette croyance, même si elle est générale n'est pas biblique. C'est une forme de spiritisme.

Voulez-vous faire un retour aux sources ?

Le Tout-Puissant ne détruira pas la terre. Ce serait pour lui abdiquer devant les méchants. Il reviendra y régner, « Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel », ce qui semble bien signifier : Comme Tu règnes déjà au Ciel (où l'on fait Ta volonté), qu'ainsi Tu règnes sur la Terre.

« Voici que la gloire de l’Elohîm d'IsraEL s'avançait du côté de l'Est ; son grondement ressemblait au bruit de grandes eaux, et la terre s'illuminait de sa gloire. La gloire de YHVH Adonaï  entra dans le Temple par la porte qui est tournée du côté de l'Est. Il me dit : "Fils d'homme, [c'est ici] l'emplacement de mon trône, le lieu [où se pose] la plante de mes pieds, je résiderai à jamais au milieu des enfants d'IsraEL. » (Ezéchiel 43 : 2,4,7)

Quand il annonce « une nouvelle terre et de nouveaux cieux », observez qu'il est encore écrit « terre ». D'ailleurs, sa promesse est : « Je guérirai leur terre » (2 Chroniques 7 : 14) « Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours. » (Psaume 37 : 29).

Comment prendre Lévitique 26 : 42-44 pour une UTOPIE ? « Je me souviendrai de mon alliance avec Ya’âqov, et même de mon alliance avec Yits’haq, et même de mon alliance avec Avraham je m’en souviendrai, et le pays, je m’en souviendrai. Le pays restera abandonné par eux, et il jouira de ses chabaths pendant qu'il restera dévasté loin d'eux ; ils paieront pour leurs fautes, parce qu'ils ont méprisé mes ordonnances et que leur âme a eu mes lois en horreur. Mais même alors, pendant qu’ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne me dégoûterai pas d’eux et je ne les aurai pas en horreur pour en finir avec eux, pour rompre mon alliance avec eux ; car moi, je suis  leur Elohîm. »

Si nous prenons au sérieux « l’Eternel », YHVH Adonaï le Toujours Présent, dans une promesse aussi inconditionnelle que Lévitique 26 : 42-44, il n’y a pas d’utopie, cette promesse est évidemment de validité ETERNELLE.

OR C’EST EN NOTRE TEMPS QU’IL LA REALISE.

Dans la vision des ossements desséchés, Ezéchiel (37 : 1-14) prophétise la résurrection d’IsraEL. Il n’est pas encore question ici de la résurrection générale qui viendra plus tard. Les ossements très secs sont les enfants d’IsraEL. Les tombes d’où YHVH Adonaï les tire, ce sont vos pays où ils sont en exil, dispersés, tués, inconscients. Ils ne sont pas simplement « morts », car le verset 9 dit : « Des quatre vents, viens, ô souffle, souffle בַּהֲרוּגִים (ba-harouguîm) SUR CES TUES et qu'ils revivent. »  YHVH Adonaï leur rend une apparence humaine, car ils étaient défigurés.

Ils doutent d’abord en disant « notre espérance est perdue. » Mais ensuite, nous chantons ensemble notre hymne national HaTiqva « notre espérance n’est pas perdue ». Enfin Son Souffle nous met debout et en route pour le pays qu’Il nous a donné, « une immense force ».

La victoire d’IsraEL lors de la guerre d’indépendance de 1948, contre quatre armées arabes qu’appuyait la Grande-Bretagne avec sa Légion Arabe, tous ses officiers et son matériel anglais, était improbable.

En 1967, elle l’était aussi, la victoire lors de la guerre des Six Jours face à l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, et derrière eux l’URSS et De Gaulle. Et nous sommes revenus à Yérouchalaïm, en Judée, en Samarie et sur le Golan, grâce à 1000 miracles [3] à l’intérieur.

Ce sont bien plus que des victoires militaires. Lorsqu’au beau milieu du 20ème siècle est recréé l’État d’Israël, qu’il se maintient 70 ans après, et même qu’il prospère, au point que plusieurs pays voisins, bien qu’arabo-musulmans, envisagent une coexistence, si ce n’est une alliance avec lui face aux risques de chaos de leur système, les yeux des plus lucides voient les premiers événements bibliques de l’ère moderne

Que dire, il y a 30 ans, de l’effondrement par l’intérieur de la Russie soviétique, héritière de la Russie tsariste, et de la עֲלִיָּה (alya) montée en IsraEL d’un million de Juifs ? Cette prison des peuples enfermait depuis toujours ses sujets et avait astreint, en 1827, nos garçons (« cantonistes ») dès l’âge de 12 ans à un service militaire d’une durée de 25 ans, pour en faire de parfaits chrétiens orthodoxes. En marge d'un mémorandum demandant la réduction des pratiques répressives à l'égard des Juifs, le tsar Alexandre III indique par une note manuscrite : « Mais nous ne devons jamais oublier que les Juifs ont crucifié notre Seigneur et ont répandu son précieux sang. » 


La Russie tsariste avait créé le mot « pogrom », la Russie soviétique de 1917 le mot « goulag ».


« Des jours viendront, où on ne dira plus : 'Vive YHVH Adonaï (le Toujours Présent) qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays d'Egypte !' mais 'Vive YHVH Adonaï qui a fait monter les enfants d'IsraEL du pays du Nord (l'URSS) et de tous les pays où il les avait exilés !' Car je les aurai ramenés sur leur terre, que j'ai donnée à leurs ancêtres. » (Jérémie 16 : 14-15 et 23 : 5-8)



Ces miracles entraînent une réflexion dans le subconscient collectif des nations : si les Juifs, après 2000 ans d’exil, sont l’objet et l’instrument d’actes bibliques, cela signifie-t-il que leur lecture de la Bible hébraïque est la bonne lecture de l’Histoire ?

C’est pour ces raisons qu’IsraEL est devenu une obsession pour la presse et les médias internationaux, que l’on veut sans cesse savoir ce qui se passe en IsraEL, mais que d’autres aussi nous diabolisent jusqu’à l’absurde du BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) malgré l’évidence d’un développement scientifique, médical, agricole, industriel, toutes approches bénéfiques au développement de l’humanité.

Ils marquent ainsi leur opposition au D.ieu de la Bible hébraïque en présentant cet État comme colonialiste et raciste pratiquant l’apartheid, malgré un fait tout récent (entre autres): l'élection de députés arabes au Parlement israélien (au fait, combien de députés juifs (4) dans les pays "arabes" ?)


Mais les annonces des Prophètes ne portent pas que sur des événements « agréables ». Dans notre prochaine lettre, nous verrons à quoi se rapporte le verset 32 : 21 du Deutéronome :
הֵם קִנְאוּנִי בְלֹא-אֵל כִּעֲסוּנִי בְּהַבְלֵיהֶם וַאֲנִי אַקְנִיאֵם בְּלֹא-עָם בְּגוֹי נָבָל אַכְעִיסֵם.
« Eux m’ont rendu jaloux בְלֹא אֵל  (bé-lo EL) avec un non-EL, ils m'ont irrité avec leurs vaines idoles ; et moi je les rendrai jaloux בְּלֹא עָם  (bé-lo ‘âm) avec un non-peuple. בְּגוֹי נָבָל  (bé-goï naval) avec un peuple "nabal" je les irriterai» 

QUEL EST CE "NON-PEUPLE", CE PEUPLE "NABAL"?

 נָבָל (« Naval » en hébreu,« Nabal » dans vos traductions) est un personnage de 1 Samuel, chapitre 25. Il se conduit très mal avec David, alors que celui-ci n’est pas encore Roi. Sa femme Avigaïl (qu’épousera ensuite David) dit de son mari :
נָבָל שְׁמוֹ, וּנְבָלָה עִמּוֹ
« Naval est son nom, "névéla" est avec lui » (v. 25) Les traducteurs écrivent :
 « Nabal il se nomme, insensé est son caractère. ». Avigaïl est moins polie. « Névéla » veut dire « charogne ». Plus directe, elle fait un jeu de mot terrible sur « naval » et son féminin « névéla ». Elle dit en réalité « Naval est son nom, charogne est avec lui. »

Nous savons ce que la Tora veut dire avec « un non-EL » et nos vaines idoles. Nous devons comprendre ce qu’elle attend de nous à propos du « non-peuple », du « peuple-charogne » qui nous irrite. C’est notre problème actuel et le seul qui nous sépare de la Délivrance d’IsraEL et de toute l’humanité (survivante). « Mes pensées ne sont pas vos pensées, ni vos voies ne sont mes voies, dit YHVH Adonaï. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont au-dessus de vos voies, et mes pensées de vos pensées. » (Isaïe 55 : 8-9) Connaissons les pensées de YHVH Adonaï, notre Père Toujours Présent.




[2] שְׁאוֹל  (shéol), séjour des morts. Vient de la racine שאל (shaal), questionner. « Qu’y a-t-il après la mort » est la grande question humaine.
[3] Le 5 juin 1967 où fut déclarée la guerre des six jours, le premier ministre Lévi Echkol envoya un message au roi Hussein de Jordanie : « Nous ne voulons pas vous faire la guerre. Notre seul problème est avec l’Egypte. » Que s’est-il passé ? Nasser, le dictateur égyptien téléphona à Hussein : « Nos troupes sont partout victorieuses, partagez la victoire avec nous. » C’était bien sûr totalement faux. Hussein commença alors à canonner les quartiers juifs de Yérouchalaïm. C’est ainsi que la Judée, la Samarie et la Yérouchalaïm antique revinrent aux mains du peuple d’IsraEL. L’Etat-Major de Tsahal ne l’avait pas prévu.
[4] Objection : Pourquoi les Juifs auraient-ils des députés puisqu’il n’y a pas de Juifs dans les pays arabes ? 
Réponse : dîtes plutôt qu’il y en avait 900 000 il y a 50 ans, mais qu’ils ont dû fuir pour leur vie.

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