jeudi 12 avril 2018

BIENTOT CHABATH


BIENTOT CHABATH...

Avec ce titre, vous auriez pu vous attendre à une paisible illustration:





Mais c'est plutôt ceci qui convient à l'époque actuelle:





Imaginez-vous en IsraEL un "vendredi" après-midi. Le ciel est plutôt calme (il n'y a pas eu de guerre mondiale depuis 73 ans). 

Pourtant la "météo" géopolitique annonce une tempête. Chacun le sent.

Vous pouvez vous dire : c’est exagéré, ça va s’arranger. 

C'est la première tentation : "faire l’autruche", être optimiste. 


Les Juifs optimistes en 1933 sont morts. N’ont survécu que les pessimistes, ceux qui avaient appris et assimilé l’Histoire. Ils ont fui ou combattu[1].

L'autre tentation est de tomber dans l’abattement. Votre amertume vous tuera alors encore plus vite que l'ennemi.

Alors, aux armes ! Quelles armes ? Les nôtres viennent de YHVH Adonaï צְבָאוֹת (tsévaoth) "des armées", armées célestes et aussi Tsahal terrestre, celle qui manquait à mes grands-parents en 1942, celle que YHVH Adonaï le Toujours Présent nous a enfin rendue en 1948.

Nous aimons la paix, nous détestons la guerre, mais plus encore l'esclavage. Alors nous choisissons la résistance.

Notre choix choque les racailles spirituelles pour lesquels une majorité macro-manipulée a VEAUTE[2]. Leur objectif est de dissoudre toute communauté nationale pour mieux contrôler une masse de CONSOMMATEURS indifférenciés. C’est bien pourquoi l’Union Européenne s’oppose secrètement à IsraEL ressuscitée en tant que nation souveraine, attachée à son identité et à sa vocation.

Quel avenir vos dirigeants voient-ils pour l’Europe ? Avenir ? AUCUN N’A D’ENFANT : Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May, Paolo Gentiloni (PM Italie), Mark Rutte (NL), Stefan Löfven (Suède), Xavier Bettel (Luxembourg), Nicola Sturgeon (Ecosse), Jean-Claude Juncker (Commission européenne). Le premier ministre belge, Charles Michel, en a deux, un record dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant. Avenir ? En Europe, "Mohammed" est le prénom le plus fréquemment donné aux nouveaux-nés.

Pleurerons-nous sur l’Europe ? Elle est imbibée de sang juif depuis 2000 ans. Le spectacle d'une agonie est évidemment glaçant. Ce qui nous attriste, c'est que vous, vous y viviez encore… Mais vous verrez plus loin qu'il y aura une consolation pour les fidèles.

Aux armes donc ! Empoignez la certitude de la victoire en Celui qui est le Victorieux, לַמְנַצֵּחַ (laMénatséa’h). Savez-vous que ce mot est l’entête de nombreux Psaumes ? Il est traduit par "au chef des chantres", mais avant tout, il veut dire "au Victorieux". Car c'est YHVH Adonaï le Toujours Présent qui conduit la musique du monde.

Réglons d’abord LA QUESTION LA PLUS URGENTE : Reverrons-nous ceux que nous aimons qui sont disparus, où, quand et comment ? Les religions parlent d’un autre monde, de l’au-delà, du ciel, du paradis, de l’enfer, voire du purgatoire ou des limbes. Ces idées s'apparentent au spiritisme, les athées n'ont pas tort d'en rire et les agnostiques trouvent qu'ils ne sont pas plus avancés.

Mais la Bible hébraïque est réaliste. La mort, c’est la mort. "Son souffle sort, l'homme retourne dans le sol d'où il est tiré. En ce même jour ses desseins périssent." (Psaume 146 : 4). "Un chien vivant vaut mieux que le lion mort. Les vivants savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout…" (Qohéléth / Ecclésiaste 9 : 4-8) "Il n’y a aucune activité, compte, connaissance et sagesse dans le shéol où tu vas." (9 : 10). "Ce ne sont pas les morts qui loueront Yah, ni tous ceux qui descendent là où règne le silence." (Psaume 115 : 17)

On vous a dit que vous allez les rejoindre au ciel ? Mais "les cieux sont les cieux de YHVH Adonaï, c’est la terre qu’Il a donnée aux fils d’homme." (Psaume 115 : 16)

La Bible hébraïque ne nous promet pas le Ciel, mais la terre en héritage, une terre dépolluée[3], et LA RESURRECTION. Où sont nos disparus ? Pour le moment, "là où règne le silence", au שְׁאוֹל (shéol) traduit "séjour des morts". La Bible hébraïque ne parle pas d'âmes vivant séparées de leur corps. שְׁאוֹל (shéol), "séjour des morts" vient de שאל (shaal) "questionner". Car LA grande question, c'est évidemment "y a-t-il quelque chose après l’abominable fosse ?"

L'hébreu qui questionne répond aussi : ce qu’on appelle en français "la vie" se dit en langue divine חַיִּים (‘haïm’) traduit littéralement : "les deux vies". חַיִּים (‘haïm) n'existe qu'au "duel", une forme de pluriel hébreu pour les choses qui vont par deux, comme עֵינַיִם (eïnaïm) deux yeux, אָזְנַיִם (oznaïm) deux oreilles, יָדַיִם (yadaïm) deux mains, רַגְלַיִם (raglaïm) deux pieds, etc.[4]

"Une" vie, en hébreu, ça ne se dit pas, ça n’existe pas. YHVH Adonaï n’a créé par sa parole (hébraïque) que חַיִּים (‘haïm) "les deux vies", deux par deux. Celle que nous vivons aujourd’hui est le "stage probatoire". Il est suivi, après la parenthèse de la mort -hors du temps, hors de toute conscience et de toute communication-, par la vraie vie, mais seulement pour ceux qui auront accepté d’être EDUQUES par leur Créateur. En cas de refus, c’est l’éternité d’échec, de remords, de honte et d’amertume.

"Des multitudes d’endormis dans la terre de poussière se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour les hontes et l'horreur éternelle ; הַמַּשְׂכִּלִים les EDUQUES resplendiront comme la splendeur du firmament, ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin, comme les étoiles, à tout jamais." (DaniEL 12 : 2-3)

DE QUELLE EDUCATION PARLE DANIEL ?


"Avram’ apprit que son parent était prisonnier. Alors il armaחֲנִיכָיו   ses EDUQUES, nés dans sa maison, 318. Et il suivit la trace de l’ennemi jusqu'à Dan’." (Genèse 14 : 14) Le texte hébreu désigne des disciples qui ont reçu son חינוך éducation. D’où viennent-ils ?

"Avram prit Saraï son épouse, Loth fils de son frère, et tous les biens וְאֶת-הַנֶּפֶשׁ אֲשֶׁר-עָשׂוּ בְחָרָן et L’AME QU'ILS AVAIENT FAITE à ‘Harann. Ils partirent pour se rendre dans le pays de Canaan', et ils arrivèrent dans ce pays." (Genèse 12 : 5) Ça, c'est le texte original. Mais des traducteurs le changent en "esclaves qu’Abram a achetés". Or, en hébreu, il est écrit "fait", pas "acheté".

Le pluriel du verbe "ils avaient fait" précise que c’est l’œuvre du couple, ainsi que le dit le Talmud : Avram' convertissait les hommes et Saraï les femmes. Quant au singulier "l’âme qu'ils avaient faite", il exprime l'unité de cette nouvelle fraternité humaine.

"Avraham ne doit-il pas devenir גוֹי (goï) une nation grande et puissante et une cause de bonheur pour toutes les nations de la terre ? Si je l'ai distingué, c'est pour qu'il prescrive à ses fils et à sa maison après lui d'observer la voie de YHVH Adonaï , en pratiquant צְדָקָה  (tsédaqa) et מִשְׁפָּט (michpath) ; afin que YHVH Adonaï accomplisse sur Avraham ce qu'il a déclaré à son égard." (Genèse 18 : 18-19)

צְדָקָה  TSEDAQA et מִשְׁפָּט MICHPATH

La stricte justice légale, מִשְׁפָּט (michpath), est un jugement contre l’injustice[5], une remise en ordre, un retour d’une situation négative vers l’équilibre zéro.
Mais il y a mieux : צֶדֶק (tsédèq), c’est l’équité et l’humanité. Elle doit encadrer et compléter מִשְׁפָּט (michpath), la stricte justice, celle qui a ramené une personne d’une situation négative au "point zéro". Au-delà de מִשְׁפָּט (michpath) vient donc צֶדֶק (tsédèq), l’équité, qui permet de passer du zéro vers le positif.

"Juger en équité, en droit français, c’est trancher un différend en s’appuyant plus sur la conviction intime et le droit naturel que sur la lettre de la loi." (Larousse). Le français aussi distingue "équité" et "justice".

Mais l'Hébreu va ENCORE PLUS LOIN. Il met צֶדֶק (tsédèq) "équité" au féminin. Cela donne צְדָקָה  (tsédaqa). Ce féminin n'est pas que grammatical, il est surtout biologique et maternel. La  צְדָקָה (tsédaqa) sort des רַחֲמִים (ra’hamim’), littéralement "matrices", l’utérus qui nourrit la vie nouvelle et qui est le mot hébreu pour "compassion". La צְדָקָה  (tsédaqa) est la recherche de l’équité par l’amour. La Tora ne considère pas le don fait à un pauvre comme une grâce, et la  צְדָקָה (tsédaqa) n'est pas une charité condescendante et humiliante. Elle n’est pas une faveur, mais un devoir.

C’est une institution hébraïque comme l’année chabatique (annulation des dettes, libération des esclaves) et celle du Jubilé (retour à l'égalité). Tout ce que nous avons est un dépôt du Créateur de l'univers. C’est à Lui qu’appartiennent la terre et tout ce qu'elle renferme. Par la צְדָקָה  (tsédaqa), nous coopérons à répartir au mieux les dons de YHVH Adonaï à l'humanité. Le donateur donne la צְדָקָה  (tsédaqa) au pauvre. Mais en réalité il ne donne pas quelque chose qui lui appartient réellement. Il rend seulement au bénéficiaire quelque chose qui appartenait à ce dernier, et qui, jusqu'à présent, était gardé en "sécurité" chez le donateur.

L'idée hébraïque de צְדָקָה  (tsédaqa) ne saurait être mieux définie qu'en ces termes : "Donne-lui de ce qui est à lui, attendu que toi et tout ce que tu as, vous appartenez au Créateur." C’est ce que dit David : "Tout vient de toi et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons." (1 Chroniques 29 : 14, Pirqé Avoth 3 : 8).

Cette éducation remonte à Avram' l'Hébreu, avant qu'il ne s'appelle Avraham, avant le peuple IsraEL, avant le don de la Tora. Elle concerne toute l’humanité et c'est pour le bonheur de celle-ci que YHVH Adonaï la donne à Avraham et à ses disciples, le clan hébreu. Cette éducation fait d'Avraham le Père spirituel d’une multitude de גּוֹיִם (goyim') non-Juifs[6]. A tous ceux qui la reçoivent, DaniEL dit que YHVH Adonaï leur donnera une deuxième vie de ressuscités, car ils ont réussi leur "stage de probation".

QUAND VIENDRA CETTE RESURRECTION ?

DaniEL 7 : 13-14 : "J’étais à contempler dans les visions de la nuit ; et voici, avec les nuées des cieux, comme un fils d’homme. Il vient, il arrive jusqu’à l’Ancien des jours, on le fait approcher en face de lui. À lui sont données le gouvernement, la gloire, le règne. Tous les peuples, patries et langues lui rendent hommage. Son gouvernement est un gouvernement éternel qui ne passera pas. Son règne ne sera pas détruit."

DaniEL a besoin d'explications quant aux quatre fauves correspondant aux quatre empires[7] et à ce "fils d'homme" qui l'intriguent. Il démystifie par avance l'expression "fils d'homme" chargée de contresens théologiques opposés au contexte (DaniEL 7 : 15-18) :

"Mon souffle défaille, à moi, DaniEL, au sein de son enveloppe [corporelle]. Les contemplations de ma tête me bouleversent. Je m’approche de l’un des personnages présents. Je lui demande la vérité sur tout cela. Il me répond, et me fait pénétrer l’interprétation des paroles : 'Ces animaux énormes qui sont quatre sont quatre rois qui s'élèveront de la terre.
Puis ceux qui sont mis à part[8]par le Très-Haut recevront la royauté. Ils hériteront de la royauté d'éternité en éternité.'"

Ce quelqu'un "comme un fils d'homme" tranche totalement par rapport aux quatre fauves-empires. ENFIN QUELQU'UN D'HUMAIN ! MAIS CE N'EST PAS UN INDIVIDU. A l'insistance de DaniEL, le messager divin explique que ce "fils d'homme" SYMBOLISE LE "PEUPLE DES MIS A PART par le Très-Haut, qui recevront la royauté." 


L’ange ne parle pas ici d’un messie individuel comme pour "Cyrus mon messie" (Isaïe 45 : 1), mais du peuple "IsraEL mon serviteur" (Isaïe 42 : 1-9, 49 : 1-7, 50 : 4-11 et 52 : 13 - 53 : 12). Il s’agit du Reste fidèle, comme des "7000 en Israël[9] dont le genou n'a pas fléchi devant Baal" (1 Rois 19 : 18). 


Et n’oublions pas Isaïe 56 : 6-8 : "Les fils de l'étranger, qui s'agrègent à YHVH Adonaï se vouant à Son culte, aimant Son nom et devenant pour Lui des serviteurs ; tous ceux qui observent Chabath et ne le profanent pas, qui persévèrent dans Mon alliance, Je les amènerai sur ma sainte montagne, Je les comblerai de joie dans Ma maison de prières, leurs offrandes… seront bienvenues sur Mon autel ; car Ma maison sera dénommée Maison de prière pour toutes les nations. Parole de YHVH Adonaï, qui rassemble les dispersés d'IsraEL : ‘Il en est d'autres que je recueillerai en même temps que seront recueillis les siens.’"

Le 4ème fauve-empire d'Edom (voir v. 19) fera souffrir cruellement le peuple des "mis à part par le Très-Haut". Edom, c'est la chrétienté et ses déchristianisés restés sous influence, avec des "Rome" successives, italienne, byzantine, russe virant au marxisme, Saint Empire Romain Germanique virant au nazisme, Union Européenne du traité de Rome et, les pays anglo-saxons, à un moindre degré, car on y lisait autrefois la Bible.

Ce fauve a plusieurs cornes, elles figurent ses formes renouvelées et concurrentes (DaniEL 7 : 19-22). L'une d'elle "qui a des yeux et une bouche qui parle avec arrogance, d’aspect plus grand que les autres, fait la guerre aux saints et TRIOMPHE d’eux, jusqu’à ce que l’Ancien des jours vienne rendre justice à ceux mis à part par le Très-Haut, et que vienne le temps où ils héritent du royaume."

Preuve que cette "corne" du 4ème fauve est bien la chrétienté (DaniEL 7 : 25) : "Il prononcera des paroles contre le Très-Haut (la trinité), opprimera les mis à part du Très-Haut (théologie d'un "nouveau peuple de Dieu" déclarant IsraEL obsolète, préparant ainsi la shoah et rendant son Retour au Pays inintelligible), il aura la prétention de changer les fêtes et la loi (le calendrier chrétien, dimanche jour du soleil de Mithra, les Pâques[10] chrétiennes, l'abolition de la Tora).

Le verset 25 précise la DUREE DE CETTE OPPRESSION : "un temps, des temps et une moitié de temps." Au chapitre 12, il reprend les mêmes termes et développe avec 1290 et 1335 jours. De nombreuses spéculations -en désaccord l’une avec l’autre- ont tenté de donner LA date que nous désirons tous connaître. Restons humbles, ces paroles sont « scellées jusqu’à la fin » (DaniEL 12 : 4). Nos sages réprouvent ces calculs qui n’engendrent que déception.

Préférons une interprétation moins "sensationnelle" mais plus profonde de cette révélation :

1) Cette durée a été à l’avance mesurée par YHVH Adonaï.

2) elle se divise en trois périodes :
      a) dans la première, représentée par l’unité (un temps), la puissance du persécuteur s’établira.
      b) dans la seconde, désignée par "des temps", prenons le pluriel le plus simple, donc "deux temps", elle se maintiendra et se prolongera.
      c) enfin dans la 3ème période de la moitié (d'un temps), il arrivera qu’au moment où elle sévira au maximum et semblera devoir durer toujours, elle sera brusquement brisée comme la statue de DaniEL 2 : 34 "par une pierre se détachant sans l’intervention d’aucune main".

3) L’intention symbolique de cette expression ressort encore plus clairement si nous comprenons, selon DaniEL 3 : 19 et 4 : 13-16, que "trois ans et demi", c'est la moitié du nombre qui représente une totalité complète : SEPT. Une calamité qui durerait sept ans serait une calamité absolue, où le persécuteur triompherait définitivement et dont nul n’échapperait. Mais une calamité qui dure "trois ans et demi" indique que son auteur ne réussira qu’à moitié dans ses projets. L'intervention divine y mettra fin subitement, de sorte qu’un reste fidèle pourra s’échapper.

L'INDICATION CAPITALE SUR LA FIN de ces "trois ans et demi" est donnée à la fin de DaniEL 12 : 7 : "Lorsqu’il aura achevé de briser LE BRAS (la force) du peuple mis à part, toutes ces choses seront achevées."

Quel est le moment où LE BRAS D'ISRAEL A ETE ENTIEREMENT BRISE 

Lors de la shoah.


Et juste après la shoah, le plus grand miracle depuis la sortie d'Egypte est notre résurrection, il y a 70 ans, suivie du retour à Yérouchalaïm il y a 50 ans.

Le monde vit les douleurs de l'agonie, mais IsraEL est dans celles de l'accouchement[11] encore quelque temps.

"Je ferai apparaître des prodiges au ciel et sur אָרֶץ (arèts) la terre / le pays : du sang, du feu et des תִימְרוֹת עָשָׁן (TiMeRoth achan’) palmiers de fumée." (Joël 3 : 3 ou 2 : 30). Traduction courante : "colonnes de fumée".

Le mot תִימְרוֹת (TiMeRoth) vient de תָמָר (TaMaR) = palmier dattier[12]Qu’est-ce que des "palmiers de fumée" ? Le prophète Joël cherche une comparaison. Il pense "palmiers", là où en français on dit aujourd’hui "champignons atomiques". Leurs effets connus sont indiqués dans le verset suivant (3 : 4) :

"Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, à l'approche du jour de YHVH Adonaï, si grand et redoutable."





Zacharie 13 : 8 et 9 annonce un bilan de ces "champignons" : "Il arrivera que, הָאָרֶץ בְכָל (bé-khol haArèts), dit YHVH Adonaï, deux tiers (de la population) seront retranchés et périront, et qu'un tiers seulement restera en vie. Je ferai venir ce tiers au feu ; Je le fonderai comme on fond l’argent, Je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Lui, il criera Mon nom, et Moi Je lui répondrai en disant : 'C’est Mon peuple !' Et lui, il dira : 'YHVH Adonaï, mon Elohim’ !"

OU ceci se produira-t-il ? Comment traduire בְכָל-הָאָרֶץ (bé-khol haArèts) ? Par "dans tout le pays (d’IsraEL)" ou par "dans toute la terre" ? Quand on dit הָאָרֶץ (haArèts) en IsraEL, on parle de notre Pays. Mais quand le 1er verset de la Bible utilise exactement le même mot, il est question de la création des cieux et de la planète entière.

Certains disent que cette destruction ne concernera qu'IsraEL (merci). Quel est le plus probable ? Une guerre nucléaire locale ou générale ? C'est un exemple classique de traduction en fonction du contexte.

Si vous n’êtes pas du "Pays" (d’IsraEL) mais du reste de la Terre, et si vous traduisez "dans toute la terre", vous envisagez donc de subir cette guerre. Mais en contrepartie, vous appartenez au tiers survivant. Alors, quand vous invoquerez le Nom de YHVH Adonaï, Il vous dira à vous aussi : "C’est mon peuple !" (Zacharie 13 : 9).

Avez-vous cru le Français qui, en 1986, assurait que le nuage radioactif de Tchernobyl s’arrêterait à la frontière ?

Nous en IsraEL, nous nous tenons sur la promesse : "Quiconque invoquera le nom de YHVH Adonaï  sera sauvé. Car sur le mont Sion et dans Yérouchalaïm le salut sera assuré, ainsi que l'a dit , comme il le sera, parmi les survivants, à ceux que choisira YHVH Adonaï ." (Joël 3 : 5 / 2 : 32)

Certains détraqués dans l’islam soutiennent que les Juifs sont rassemblés en "palestine" pour être assassinés plus commodément. Nous, nous proclamons (Deutéronome 30 : 7) : "YHVH Adonaï, ton D.ieu, fera peser toutes ces malédictions-là sur tes ennemis, sur ceux dont la haine t'aura persécuté."

Depuis le bombardement nucléaire d’Hiroshima en 1945, le monde vit dans l’appréhension de sa destruction totale, (si peu) tempérée par l’équilibre de la terreur et la dissuasion entre adversaires rationnels, assurés d’une destruction mutuelle. Mais peut-on compter sur la rationalité des dictateurs de Corée du Nord et d’Iran ?

"Va, mon peuple, retire-toi dans tes chambres[13]. Ferme tes portes derrière toi, cache-toi un court instant, jusqu'à ce que la colère soit passée. Car YHVH Adonaï sort de son lieu pour sanctionner la faute de l’habitant de la terre envers lui. הָאָרֶץ la terre découvre ses sangs, elle ne couvre plus ses tués." (Isaïe 26 : 20-21)

JUSQU’A QUAND ? Au moment précis de la Délivrance d’IsraEL, qui sera aussi celle de l'univers, nous reverrons "dans la splendeur du firmament, ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin". (DaniEL 12 : 3)

Voici la plus claire directive pour notre présent "stage de probation". Dans le désert, nous recevions la manne pour chaque jour. Au 6ème jour, après nous en avoir donné deux rations (car il n’y en avait pas à Chabath), YHVH Adonaï nous ordonnait de les faire cuire avant son jour mis à part. Chabath hebdomadaire annonce Chabath millénaire : "Qui s'est donné de la peine la veille de Chabath aura de quoi manger à Chabath," disent nos sages. Ils nous recommandent ainsi de "mijoter" durant les 6 jours de "bons plats" de Michpath et Tsédaqa, pour le futur grand repas de famille des enfants d’Avraham.

Nous sommes en 5778. Le temps presse. Nous avons dépassé le cap de l’an 5750. En plus des cinq premiers jours-millénaires, (où "mille ans sont comme un jour." Ps 90 : 4), les ¾ du 6ème se sont écoulés. "Il y eut un soir, puis il y eut un matin…" Ce 6ème jour a commencé "la veille au soir". Depuis l’an 5750 (fin 1989[14]), nous attaquons l’après-midi du "vendredi".

Chabath arrive avec le soir, mais nous l'accueillons bien avant, alors qu'il fait encore jour. Quels moments merveilleux, lorsque le "vendredi", dès midi, nos rues se vident progressivement. Et le calme descend…

Il fait encore jour, mais tenons-nous prêts, c’est bientôt Chabath…



[1] Les nazis ont arrêté mon Père comme résistant et non comme Juif à la différence de ses parents, assassinés à Maïdanek et à Auschwitz. Il a passé deux années (1943-1945) au camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen près de Berlin. Un co-détenu anti-nazi allemand lui a conseillé "profites-en pour apprendre l’allemand". Mon Père lui a répondu qu’après la guerre, il n’y aurait plus d’Allemands. Sa "prophétie" se réalise avec presque 80 ans de retard. Il dirait à présent "profitez-en pour apprendre le turc et l’arabe".
[2] "Les Français sont des veaux" disait De Gaulle.
[3] "Je guérirai sa terre." (2 Chroniques 7 : 14)
[4] L’hébreu est la langue des origines, celle qui donne une signification aux noms des personnages bibliques. Indispensable à la compréhension de la Bible, c'est aussi la langue de l’avenir : "Je changerai la langue des peuples en une שָׂפָה בְרוּרָה (safa broura) langue claire, pour qu’ils crient tous le nom de YHVH Adonaï et le servent d'une seule épaule." (TséfanYa / Sophonie 3 : 9).
[5] Commentaire du Rav S R Hirsch sur Béréchith 15 : 6.
[6] Avraham devient père spirituel d’une multitude de גּוֹיִם (goyim') non-Juifs et non pas "père de nations", comme disent les traductions. Le mot גוֹי (goï), qui n'a rien de péjoratif, veut dire "non-Juif" ou "nation" selon le contexte.
[7]  Voir Apprends-nous à compter nos jours (étude n°3 pages 143 à 151) et notre lettre "Bonne Nouvelle d'IsraEL" LE COLOSSE DE LA VISION DE DANIEL de janvier 2016.
[8] קדושׁ  (qadoch) "saint" ou mieux "mis à part par D.ieu". "Car un peuple saint (mis à part) tu es pour YHVH ADONAI, ton D.ieu. Toi (il) t'a choisi, YHVH ADONAI, ton D.ieu, pour être un peuple-trésor entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre." (Deutéronome 7 : 6).
[9]"7000" nombre symbolique, "7" = perfection, "1000" = multitude.
[10] L'anglais distingue "Passover", la Pâque, Pessa'h d'IsraEL, et les Pâques chrétiennes nommées "Easter", d'après le nom de l'idole de la fécondité "Astarté". D'où les œufs et les petits lapins en chocolat.
[11] Nous parlons de la fin DE CE monde et non pas de la fin DU monde.
[12] Rav David Altschuler, dans son commentaire "Metsoudath David".
[13] "Tes chambres" blindées et étanches sont familières aux Israéliens, ce sont les abris anti-bombes de nos logements.
[14] Au midi du 6ème jour du monde, fin 1989, fin de l’URSS, retour des Juifs "du pays du nord", Jérémie 16 : 14-15. Le rav Manitou Léon Ashkénazi calculait que la résurrection de l’Etat d’IsraEL le 5 Iyar 5708 (14 mai 1948) correspondait à 11 heures du matin de ce jour.


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