BIENTOT CHABATH...
Avec ce titre, vous auriez pu vous attendre à une paisible illustration:
Mais c'est plutôt ceci qui convient à l'époque actuelle:
Imaginez-vous en IsraEL un "vendredi" après-midi. Le ciel est plutôt calme (il n'y a pas eu de guerre mondiale depuis 73 ans).
Pourtant la "météo" géopolitique annonce une tempête. Chacun le sent.
Pourtant la "météo" géopolitique annonce une tempête. Chacun le sent.
Vous pouvez vous dire : c’est exagéré, ça va s’arranger.
C'est la première tentation : "faire l’autruche", être optimiste.
Les Juifs optimistes en 1933 sont
morts. N’ont survécu que les pessimistes, ceux qui avaient appris et assimilé
l’Histoire. Ils ont fui ou combattu[1].
L'autre tentation
est de tomber dans l’abattement. Votre amertume vous tuera alors encore plus
vite que l'ennemi.
Alors, aux
armes ! Quelles armes ? Les nôtres viennent de YHVH Adonaï צְבָאוֹת (tsévaoth)
"des
armées",
armées célestes et aussi Tsahal terrestre, celle qui manquait à mes
grands-parents en 1942, celle que YHVH Adonaï le Toujours Présent
nous a enfin rendue en 1948.
Nous aimons la paix,
nous détestons la guerre, mais plus encore l'esclavage. Alors nous choisissons
la résistance.
Notre choix choque
les racailles spirituelles pour lesquels une majorité macro-manipulée a VEAUTE[2].
Leur objectif est de dissoudre toute communauté nationale pour mieux contrôler
une masse de CONSOMMATEURS
indifférenciés. C’est bien pourquoi l’Union Européenne s’oppose secrètement à
IsraEL ressuscitée en tant que nation souveraine, attachée à son identité et à
sa vocation.
Quel avenir vos
dirigeants voient-ils pour l’Europe ? Avenir ? AUCUN N’A D’ENFANT :
Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May, Paolo Gentiloni (PM Italie), Mark
Rutte (NL), Stefan Löfven (Suède), Xavier Bettel (Luxembourg), Nicola Sturgeon (Ecosse),
Jean-Claude Juncker (Commission européenne). Le premier ministre belge, Charles
Michel, en a deux, un record dans cette Europe qui ne se reproduit plus. Mais
son prédécesseur, Élio di Rupo, était un homosexuel sans enfant. Avenir ?
En Europe, "Mohammed" est le prénom
le plus fréquemment donné aux nouveaux-nés.
Pleurerons-nous sur
l’Europe ? Elle est imbibée de sang juif depuis 2000 ans. Le spectacle
d'une agonie est évidemment glaçant. Ce qui nous attriste, c'est que vous, vous
y viviez encore… Mais vous verrez plus loin qu'il y aura une consolation pour
les fidèles.
Aux armes donc !
Empoignez la certitude de la victoire en Celui qui est le Victorieux, לַמְנַצֵּחַ
(laMénatséa’h). Savez-vous que ce mot est l’entête de
nombreux Psaumes ? Il est traduit par "au chef des chantres", mais
avant tout, il veut dire "au Victorieux". Car c'est YHVH Adonaï le Toujours Présent qui conduit la musique du
monde.
Réglons d’abord LA QUESTION
LA PLUS URGENTE : Reverrons-nous ceux que nous aimons qui sont
disparus, où, quand et comment ? Les religions parlent d’un
autre monde, de l’au-delà, du ciel, du paradis, de l’enfer, voire du purgatoire
ou des limbes. Ces idées s'apparentent au spiritisme, les athées n'ont pas tort
d'en rire et les agnostiques trouvent qu'ils ne sont pas plus avancés.
Mais la Bible hébraïque est réaliste. La
mort, c’est la mort. "Son
souffle sort, l'homme retourne dans le sol d'où il est tiré. En ce même jour
ses desseins périssent." (Psaume 146 : 4). "Un chien vivant vaut mieux que le lion mort.
Les vivants savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien du
tout…" (Qohéléth / Ecclésiaste 9 : 4-8) "Il n’y a aucune activité, compte,
connaissance et sagesse dans le shéol où tu vas." (9 : 10). "Ce
ne sont pas les morts qui loueront Yah, ni tous ceux qui descendent là où règne
le silence." (Psaume 115 : 17)
On vous a dit que vous allez les rejoindre au
ciel ? Mais "les cieux sont les cieux de YHVH Adonaï, c’est la terre qu’Il a donnée aux fils
d’homme." (Psaume
115 : 16)
La Bible hébraïque ne nous promet pas le
Ciel, mais la terre en héritage, une terre dépolluée[3],
et LA RESURRECTION. Où sont nos disparus ? Pour le moment, "là
où règne le silence", au שְׁאוֹל (shéol)
traduit "séjour des morts". La Bible hébraïque ne parle pas d'âmes
vivant séparées de leur corps. שְׁאוֹל (shéol),
"séjour des morts" vient de שאל (shaal) "questionner".
Car LA grande question, c'est évidemment "y a-t-il
quelque chose après l’abominable fosse ?"
L'hébreu qui
questionne répond aussi : ce qu’on appelle en français "la vie" se dit en langue divine חַיִּים
(‘haïm’) traduit littéralement : "les
deux vies". חַיִּים (‘haïm) n'existe qu'au "duel",
une forme de pluriel hébreu pour les choses qui vont par deux, comme עֵינַיִם (eïnaïm) deux yeux, אָזְנַיִם (oznaïm) deux oreilles, יָדַיִם (yadaïm) deux mains, רַגְלַיִם (raglaïm) deux pieds, etc.[4]
"Une" vie, en hébreu, ça ne se dit
pas, ça n’existe pas. YHVH Adonaï n’a
créé par sa parole (hébraïque) que חַיִּים (‘haïm) "les deux vies", deux par deux. Celle que
nous vivons aujourd’hui est le "stage probatoire". Il est suivi,
après la parenthèse de la mort -hors du temps, hors de toute conscience et de
toute communication-, par la vraie vie, mais seulement pour ceux qui auront
accepté d’être EDUQUES par
leur Créateur. En cas de refus, c’est l’éternité d’échec, de remords, de honte
et d’amertume.
"Des multitudes d’endormis dans la terre
de poussière se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour
les hontes et l'horreur éternelle ; הַמַּשְׂכִּלִים les EDUQUES resplendiront comme la splendeur du
firmament, ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit chemin, comme les
étoiles, à tout jamais." (DaniEL 12 : 2-3)
DE QUELLE EDUCATION PARLE DANIEL ?
"Avram’ apprit que son
parent était prisonnier. Alors il armaחֲנִיכָיו ses EDUQUES, nés dans sa maison, 318. Et il suivit la
trace de l’ennemi jusqu'à Dan’." (Genèse 14 : 14) Le texte hébreu désigne
des disciples qui ont reçu son חינוך éducation.
D’où viennent-ils ?
"Avram prit Saraï son épouse, Loth fils
de son frère, et tous les biens וְאֶת-הַנֶּפֶשׁ אֲשֶׁר-עָשׂוּ בְחָרָן et L’AME QU'ILS AVAIENT FAITE à ‘Harann. Ils
partirent pour se rendre dans le pays de Canaan', et ils arrivèrent dans ce
pays." (Genèse
12 : 5) Ça, c'est le texte original. Mais des traducteurs le changent en "esclaves
qu’Abram a achetés". Or, en hébreu, il est écrit "fait", pas
"acheté".
Le pluriel du verbe "ils avaient
fait" précise que c’est l’œuvre du couple, ainsi que le dit le Talmud :
Avram' convertissait les hommes et Saraï les femmes. Quant au singulier "l’âme qu'ils avaient
faite", il exprime l'unité de cette nouvelle fraternité humaine.
"Avraham ne doit-il pas devenir גוֹי (goï) une nation grande et puissante et une cause de bonheur
pour toutes les nations de la terre ? Si je l'ai distingué, c'est pour
qu'il prescrive à ses fils et à sa maison après lui d'observer la voie de YHVH Adonaï , en pratiquant צְדָקָה (tsédaqa) et מִשְׁפָּט (michpath) ;
afin que YHVH Adonaï accomplisse sur Avraham ce qu'il a déclaré à
son égard."
(Genèse 18 : 18-19)
צְדָקָה TSEDAQA et מִשְׁפָּט MICHPATH
La stricte justice légale, מִשְׁפָּט (michpath), est un jugement
contre l’injustice[5],
une remise en ordre, un retour d’une situation négative vers l’équilibre
zéro.
Mais il y a mieux : צֶדֶק (tsédèq),
c’est l’équité et l’humanité. Elle doit encadrer et compléter מִשְׁפָּט (michpath), la
stricte justice, celle qui a ramené une personne d’une situation négative au "point
zéro". Au-delà de מִשְׁפָּט (michpath) vient donc צֶדֶק (tsédèq), l’équité, qui permet de passer du
zéro vers le positif.
"Juger en équité, en droit
français, c’est trancher un différend en s’appuyant plus sur la conviction
intime et le droit naturel que sur la lettre de la loi."
(Larousse). Le français aussi distingue "équité" et "justice".
Mais l'Hébreu va ENCORE PLUS LOIN. Il met צֶדֶק (tsédèq) "équité"
au féminin. Cela donne צְדָקָה (tsédaqa). Ce féminin
n'est pas que grammatical,
il est surtout biologique et maternel. La צְדָקָה (tsédaqa) sort des רַחֲמִים (ra’hamim’),
littéralement "matrices", l’utérus qui nourrit la vie nouvelle et qui
est le mot hébreu pour "compassion". La צְדָקָה (tsédaqa) est la recherche
de l’équité par l’amour. La Tora ne considère pas le don fait à un pauvre comme
une grâce, et la צְדָקָה (tsédaqa)
n'est pas une charité condescendante et humiliante. Elle n’est pas une
faveur, mais un devoir.
C’est une institution hébraïque comme l’année
chabatique (annulation des dettes, libération des esclaves) et celle du Jubilé
(retour à l'égalité). Tout ce que nous avons est un dépôt du Créateur de
l'univers. C’est à Lui qu’appartiennent la terre et tout ce qu'elle renferme.
Par la צְדָקָה (tsédaqa),
nous coopérons à répartir au mieux les dons de YHVH Adonaï à l'humanité. Le
donateur donne la צְדָקָה (tsédaqa) au pauvre. Mais en
réalité il ne donne pas quelque chose qui lui appartient réellement. Il rend
seulement au bénéficiaire quelque chose qui appartenait à ce dernier, et qui,
jusqu'à présent, était gardé en "sécurité" chez le donateur.
L'idée hébraïque de צְדָקָה (tsédaqa) ne saurait être
mieux définie qu'en ces termes : "Donne-lui de ce qui est à lui,
attendu que toi et tout ce que tu as, vous appartenez au Créateur." C’est
ce que dit David : "Tout vient de toi et nous recevons de ta main
ce que nous t'offrons." (1 Chroniques 29 : 14, Pirqé Avoth
3 : 8).
Cette éducation remonte
à Avram' l'Hébreu, avant qu'il ne s'appelle Avraham, avant le peuple IsraEL,
avant le don de la Tora. Elle concerne toute l’humanité et c'est pour le
bonheur de celle-ci que YHVH Adonaï la donne
à Avraham et à ses disciples, le clan hébreu. Cette éducation fait d'Avraham le Père spirituel d’une multitude de גּוֹיִם (goyim') non-Juifs[6].
A tous
ceux qui la reçoivent, DaniEL dit que YHVH Adonaï leur donnera une deuxième vie de
ressuscités, car ils ont réussi leur "stage de probation".
QUAND VIENDRA CETTE RESURRECTION ?
DaniEL 7 : 13-14 : "J’étais à contempler
dans les visions de la nuit ; et voici, avec les nuées des cieux, comme
un fils d’homme. Il vient, il arrive jusqu’à l’Ancien des jours, on le fait
approcher en face de lui. À lui sont données le gouvernement, la gloire, le
règne. Tous les peuples, patries et langues lui rendent hommage. Son
gouvernement est un gouvernement éternel qui ne passera pas. Son règne ne sera
pas détruit."
DaniEL a besoin d'explications quant aux
quatre fauves correspondant aux quatre empires[7] et à ce "fils
d'homme" qui l'intriguent. Il démystifie par avance l'expression "fils
d'homme" chargée de contresens théologiques opposés au contexte (DaniEL 7 : 15-18) :
"Mon souffle défaille, à moi, DaniEL, au
sein de son enveloppe [corporelle]. Les contemplations de ma tête me
bouleversent. Je m’approche de l’un des personnages présents. Je lui demande la
vérité sur tout cela. Il me répond, et me fait pénétrer l’interprétation des
paroles : 'Ces animaux énormes qui sont quatre sont quatre rois qui
s'élèveront de la terre.
Puis ceux qui sont mis à part[8]par le Très-Haut recevront
la royauté. Ils
hériteront de la royauté d'éternité en éternité.'"
Ce quelqu'un "comme un fils
d'homme" tranche totalement par rapport aux quatre fauves-empires. ENFIN QUELQU'UN D'HUMAIN ! MAIS CE N'EST PAS UN INDIVIDU. A l'insistance de DaniEL, le
messager divin explique que ce "fils d'homme" SYMBOLISE LE "PEUPLE DES MIS A PART par le Très-Haut, qui
recevront la royauté."
L’ange ne parle pas ici d’un messie
individuel comme pour "Cyrus mon messie" (Isaïe 45 : 1),
mais du peuple "IsraEL mon
serviteur" (Isaïe 42 : 1-9, 49 : 1-7, 50 : 4-11 et 52 :
13 - 53 : 12). Il s’agit du Reste fidèle, comme des "7000 en
Israël[9]
dont le genou n'a pas fléchi devant Baal" (1 Rois 19 : 18).
Et
n’oublions pas Isaïe 56 : 6-8 : "Les fils de
l'étranger, qui s'agrègent à YHVH Adonaï se
vouant à Son culte, aimant Son nom et devenant pour Lui des serviteurs ;
tous ceux qui observent Chabath et ne le profanent pas, qui persévèrent dans Mon
alliance, Je les amènerai sur ma sainte montagne, Je les comblerai de joie dans
Ma maison de prières, leurs offrandes… seront bienvenues sur Mon autel ;
car Ma maison sera dénommée Maison de prière pour toutes les nations. Parole de YHVH Adonaï, qui rassemble les dispersés d'IsraEL :
‘Il en est d'autres que je recueillerai en même temps que seront
recueillis les siens.’"
Le 4ème fauve-empire d'Edom (voir
v. 19) fera souffrir cruellement le peuple des "mis à part par le
Très-Haut". Edom, c'est la chrétienté et ses déchristianisés restés sous
influence, avec des "Rome" successives, italienne, byzantine, russe
virant au marxisme, Saint Empire Romain Germanique virant au nazisme, Union Européenne
du traité de Rome et, les pays anglo-saxons, à un moindre degré, car on y lisait
autrefois la Bible.
Ce fauve a plusieurs cornes, elles figurent ses formes renouvelées et concurrentes (DaniEL 7 : 19-22). L'une d'elle "qui a des yeux et une bouche qui parle avec arrogance, d’aspect plus grand que les autres, fait la guerre aux saints et TRIOMPHE d’eux, jusqu’à ce que l’Ancien des jours vienne rendre justice à ceux mis à part par le Très-Haut, et que vienne le temps où ils héritent du royaume."
Ce fauve a plusieurs cornes, elles figurent ses formes renouvelées et concurrentes (DaniEL 7 : 19-22). L'une d'elle "qui a des yeux et une bouche qui parle avec arrogance, d’aspect plus grand que les autres, fait la guerre aux saints et TRIOMPHE d’eux, jusqu’à ce que l’Ancien des jours vienne rendre justice à ceux mis à part par le Très-Haut, et que vienne le temps où ils héritent du royaume."
Preuve que cette "corne" du 4ème
fauve est bien la chrétienté (DaniEL
7 : 25) :
"Il prononcera des paroles contre le Très-Haut (la trinité), opprimera
les mis à part du Très-Haut (théologie d'un
"nouveau peuple de Dieu" déclarant IsraEL obsolète, préparant ainsi
la shoah et rendant son Retour au Pays inintelligible), il aura la
prétention de changer les fêtes et la loi (le calendrier chrétien,
dimanche jour du soleil de Mithra, les Pâques[10] chrétiennes,
l'abolition de la Tora).
Le verset 25 précise la DUREE DE CETTE OPPRESSION : "un temps, des temps et une moitié de temps." Au
chapitre 12, il reprend les mêmes termes et développe avec 1290 et 1335 jours. De nombreuses spéculations -en désaccord l’une
avec l’autre- ont tenté de donner LA date que nous désirons
tous connaître. Restons humbles, ces paroles sont « scellées jusqu’à la
fin » (DaniEL 12 : 4). Nos sages réprouvent ces calculs qui
n’engendrent que déception.
Préférons une
interprétation moins "sensationnelle" mais plus profonde de cette
révélation :
1) Cette durée a été à
l’avance mesurée par YHVH Adonaï.
2) elle se divise en
trois périodes :
a)
dans la première, représentée par l’unité (un temps), la puissance du
persécuteur s’établira.
b)
dans la seconde, désignée par "des temps", prenons le pluriel le plus
simple, donc "deux temps", elle se maintiendra et se prolongera.
c)
enfin dans la 3ème période de la moitié (d'un temps), il arrivera
qu’au moment où elle sévira au maximum et semblera devoir durer toujours, elle
sera brusquement brisée comme la statue de DaniEL 2 : 34 "par
une pierre se détachant sans l’intervention d’aucune main".
3) L’intention symbolique
de cette expression ressort encore plus clairement si nous comprenons, selon
DaniEL 3 : 19 et 4 : 13-16, que "trois ans et demi", c'est la
moitié du nombre qui représente une totalité complète : SEPT. Une
calamité qui durerait sept ans serait une calamité absolue, où le persécuteur
triompherait définitivement et dont nul n’échapperait. Mais une calamité qui
dure "trois ans et demi" indique que son auteur
ne réussira qu’à moitié dans ses projets. L'intervention divine y mettra fin
subitement, de sorte qu’un reste fidèle pourra s’échapper.
L'INDICATION CAPITALE SUR
LA FIN de ces "trois ans et demi" est donnée à la fin de
DaniEL 12 : 7 : "Lorsqu’il aura achevé de briser LE BRAS (la
force) du peuple mis à part, toutes ces choses seront achevées."
Quel est le moment où LE BRAS
D'ISRAEL A ETE ENTIEREMENT BRISE ?
Lors de la shoah.
Lors de la shoah.
Et juste après la shoah, le plus grand miracle depuis la sortie d'Egypte est notre résurrection, il y a 70 ans, suivie du retour à Yérouchalaïm il y a 50 ans.
Le monde vit les douleurs
de l'agonie, mais IsraEL est dans celles de l'accouchement[11] encore
quelque temps.
"Je ferai apparaître des prodiges au ciel et sur אָרֶץ (arèts)
la terre / le pays : du sang, du feu et des תִימְרוֹת עָשָׁן
(TiMeRoth achan’) palmiers de fumée."
(Joël 3 : 3 ou 2 : 30). Traduction
courante : "colonnes de fumée".
Le mot תִימְרוֹת (TiMeRoth) vient de תָמָר (TaMaR) = palmier dattier[12]. Qu’est-ce que des "palmiers de fumée" ? Le prophète Joël cherche une comparaison. Il pense "palmiers", là où en français on dit aujourd’hui "champignons atomiques". Leurs effets connus sont indiqués dans le verset suivant (3 : 4) :
"Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang, à l'approche du jour de YHVH Adonaï, si grand et redoutable."
Zacharie 13 : 8 et 9 annonce un bilan de
ces "champignons" : "Il
arrivera que, הָאָרֶץ בְכָל
(bé-khol
haArèts), dit YHVH Adonaï, deux
tiers (de la population) seront retranchés
et périront, et qu'un tiers seulement restera en vie. Je ferai venir ce tiers
au feu ; Je le fonderai comme on fond l’argent, Je l’éprouverai comme on
éprouve l’or. Lui, il criera Mon nom, et Moi Je lui répondrai en disant : 'C’est
Mon peuple !' Et lui, il dira : 'YHVH Adonaï, mon
Elohim’ !"
OU ceci se produira-t-il ? Comment traduire בְכָל-הָאָרֶץ (bé-khol
haArèts) ? Par "dans tout le pays (d’IsraEL)" ou par "dans
toute la terre" ? Quand on dit הָאָרֶץ (haArèts) en IsraEL, on parle de notre Pays.
Mais quand le 1er verset de la Bible utilise exactement le même mot,
il est question de la création des cieux et de la planète entière.
Certains disent que cette destruction ne
concernera qu'IsraEL
(merci). Quel est le plus probable ? Une guerre nucléaire locale ou
générale ? C'est un exemple classique de traduction en fonction du
contexte.
Si vous n’êtes pas du "Pays" (d’IsraEL) mais du
reste de la Terre, et si vous traduisez "dans toute la terre", vous
envisagez donc de subir cette guerre. Mais en contrepartie, vous appartenez au
tiers survivant. Alors, quand vous invoquerez le Nom de YHVH Adonaï, Il
vous dira à vous aussi : "C’est mon peuple !" (Zacharie 13 : 9).
Avez-vous cru le Français qui, en 1986,
assurait que le nuage radioactif de Tchernobyl s’arrêterait à la frontière ?
Nous en IsraEL, nous nous tenons sur la
promesse : "Quiconque invoquera le nom de YHVH Adonaï sera sauvé. Car sur le mont Sion et dans
Yérouchalaïm le salut sera assuré, ainsi que l'a dit , comme
il le sera, parmi les survivants, à ceux que choisira YHVH Adonaï ." (Joël 3 : 5 / 2 : 32)
Certains détraqués dans l’islam soutiennent que les Juifs sont rassemblés en "palestine"
pour être assassinés plus commodément. Nous, nous proclamons (Deutéronome
30 : 7) : "YHVH Adonaï, ton D.ieu, fera peser toutes ces malédictions-là
sur tes ennemis, sur ceux dont la haine t'aura persécuté."
Depuis le bombardement nucléaire d’Hiroshima
en 1945, le monde vit dans l’appréhension de sa destruction totale, (si peu)
tempérée par l’équilibre de la terreur et la dissuasion entre adversaires
rationnels, assurés d’une destruction mutuelle. Mais peut-on compter sur la
rationalité des dictateurs de Corée du Nord et d’Iran ?
"Va,
mon peuple, retire-toi dans tes chambres[13].
Ferme tes portes derrière toi, cache-toi un court instant, jusqu'à ce que la
colère soit passée. Car YHVH Adonaï sort de son lieu pour sanctionner la faute de
l’habitant de la terre envers lui. הָאָרֶץ
la terre découvre ses sangs, elle ne
couvre plus ses tués." (Isaïe
26 : 20-21)
JUSQU’A QUAND ? Au moment précis de
la Délivrance d’IsraEL, qui sera aussi celle de l'univers, nous reverrons "dans
la splendeur du firmament, ceux qui auront dirigé la multitude dans le droit
chemin". (DaniEL 12 : 3)
Voici
la plus claire directive pour notre présent "stage de probation". Dans
le désert, nous recevions la manne pour chaque jour. Au 6ème jour, après
nous en avoir donné deux rations (car il n’y en avait pas à Chabath), YHVH Adonaï nous
ordonnait de les faire cuire avant son jour mis à part. Chabath hebdomadaire
annonce Chabath millénaire : "Qui s'est donné de la peine la veille de Chabath aura de
quoi manger à Chabath," disent nos sages. Ils nous recommandent ainsi
de "mijoter" durant les 6 jours de "bons plats" de Michpath
et Tsédaqa, pour le futur grand repas de famille des enfants d’Avraham.
Nous
sommes en 5778. Le temps presse. Nous avons dépassé le cap de l’an 5750.
En plus des cinq premiers jours-millénaires, (où "mille ans sont comme
un jour." Ps 90 : 4), les ¾
du 6ème se sont écoulés. "Il y eut un soir, puis il y eut un
matin…" Ce 6ème jour a commencé "la veille au soir". Depuis
l’an 5750 (fin
1989[14]), nous attaquons l’après-midi du "vendredi".
Chabath arrive avec le soir, mais nous
l'accueillons bien avant, alors qu'il fait encore jour. Quels moments merveilleux, lorsque le "vendredi",
dès midi, nos rues se vident progressivement. Et le calme descend…
Il fait encore jour, mais tenons-nous prêts, c’est bientôt
Chabath…
[1] Les nazis ont arrêté mon Père
comme résistant et non comme Juif à la différence de ses parents, assassinés à
Maïdanek et à Auschwitz. Il a passé deux années (1943-1945) au camp de
concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen près de Berlin. Un co-détenu
anti-nazi allemand lui a conseillé "profites-en pour apprendre
l’allemand". Mon Père lui a répondu qu’après la guerre, il n’y
aurait plus d’Allemands. Sa "prophétie" se réalise avec presque 80
ans de retard. Il dirait à présent "profitez-en pour apprendre le
turc et l’arabe".
[4] L’hébreu est la
langue des origines, celle qui donne une signification aux noms des personnages
bibliques. Indispensable à la compréhension de la Bible, c'est aussi la langue
de l’avenir : "Je changerai la langue des peuples en une שָׂפָה בְרוּרָה (safa broura) langue claire, pour
qu’ils crient tous le nom de YHVH Adonaï et le servent d'une seule épaule."
(TséfanYa / Sophonie 3 : 9).
[6] Avraham
devient père spirituel d’une multitude de גּוֹיִם (goyim') non-Juifs et non pas "père de nations",
comme disent les traductions. Le mot גוֹי (goï),
qui n'a rien de péjoratif, veut dire "non-Juif" ou
"nation" selon le contexte.
[7] Voir Apprends-nous à
compter nos jours (étude
n°3 pages 143 à 151) et notre lettre "Bonne Nouvelle d'IsraEL" LE
COLOSSE DE LA VISION DE DANIEL
de janvier 2016.
[8]
קדושׁ
(qadoch) "saint"
ou mieux "mis à part par D.ieu". "Car un peuple saint (mis à
part) tu es pour YHVH ADONAI, ton D.ieu. Toi (il) t'a choisi, YHVH ADONAI, ton D.ieu, pour être un peuple-trésor entre tous
les peuples qui sont sur la face de la terre." (Deutéronome 7 : 6).
[9]"7000" nombre
symbolique, "7" = perfection, "1000" = multitude.
[10] L'anglais distingue
"Passover", la Pâque, Pessa'h d'IsraEL, et les Pâques chrétiennes
nommées "Easter", d'après le nom de l'idole de la fécondité "Astarté".
D'où les œufs et les petits lapins en chocolat.
[11] Nous parlons de la fin DE CE
monde et non pas de la fin DU monde.
[13] "Tes chambres"
blindées et étanches sont familières aux Israéliens, ce sont les abris
anti-bombes de nos logements.
[14] Au midi du 6ème
jour du monde, fin 1989, fin de l’URSS, retour des Juifs "du pays
du nord", Jérémie 16 : 14-15. Le rav Manitou Léon Ashkénazi calculait
que la résurrection de l’Etat d’IsraEL le 5 Iyar 5708 (14 mai 1948)
correspondait à 11 heures du matin de ce jour.