mardi 10 février 2015

SOUVIENS TOI D AMALEQ


ב''ה

Plutôt que de revenir ici sur les terribles événements récents[1], prenons de l’altitude et faisons nôtre le regard de Celui qui dirige l’univers et nous aime. Sondons les Ecritures et apprenons qui est Amaleq, son esprit et son avenir.

Amaleq est le petit-fils d’Esaü, frère jumeau de Jacob ancêtre du peuple d’IsraEL. Amaleq a entendu durant toute sa jeunesse son grand-père Esaü raconter qu’il n’avait pas "digéré" un certain plat de lentilles, comment Jacob l’avait escroqué et évincé. Grand-père Esaü était né juste avant Jacob, il était l’aîné, et de plus il méritait de succéder à l’ancêtre Isaac comme chef du clan. Il réussissait en tout : la chasse, les femmes... Mais la femme d'Isaac, Rébecca, ne supportait pas ses belles-filles. Alors Esaü, se sentant à l’étroit, préféra venir vivre ici, au fond des montagnes de Séhir, au sud du Néguev.

La mère d’Amaleq, Timna, sœur de Lotan, prince de Séhir, est concubine d’Élifaz, son père. Ce statut n’en fait pas une femme épanouie, et ses demi-frères le traitent en bâtard. (Genèse 36 : 22). Et en plus, pourquoi lui avoir donné ce nom d’Amaleq ? "Amal" veut dire travail fatigant. Il se sent humilié. Sa mère et lui n’en seraient pas là, s’il n’y avait pas eu ce Jacob, surnommé IsraEl. Quand il sera grand, Amaleq sera un chef de gang. Nomade, on ne le trouvera pas. Vive la razzia !

Franchissons les siècles… Dans la nuit de Chabbath 11 mars 2011, à Itamar en Samarie, que trouve Tamar l’aînée (12 ans) de la famille Fogel, en rentrant d’une réunion ? Egorgés, son père Oudi, sa mère Ruth, ses frères, Yoav 11 ans, Elad 4 ans et Hadas âgée de quatre mois[2]. Ne restent vivants que deux de ses frères qui ont réussi à se cacher.



Le Chabbath suivant, nous lisions "Souviens-toi de ce que t’a fait Amaleq, en chemin, lors de la sortie d'Egypte comme il t'a refroidi[3] chemin faisant, quand il se jeta sur tous les faibles qui se traînaient en queue de convoi. Tu étais alors épuisé, à bout de forces, et lui ne craignait pas Elohim." (Deutéronome 25 :17-18).

Le cantique de Moïse (à la sortie d’Egypte, Exode 15 : 14-15) dit "A cette nouvelle, les peuples s’inquiètent ; un frisson s’empare des habitants de la Philistie. Alors ils tremblent, les chefs d’Édom ; les vaillants de Moab sont saisis de terreur ; consternés, tous les habitants de Canaan." Quel est ce Dieu qui, pour libérer Son peuple, a vaincu l’empire égyptien ? Tous craignent pour la bonne vie d’avant. Tous, sauf Amaleq qui n’est pas mentionné. Pourquoi ? Il ne se rend pas compte, il vit au-delà du réel.

"Amaleq ne craignait pas Élohim." Dans la pensée hébraïque, le nom Élohim  veut dire plus que "Dieu" en français. La Tora en V.O. est précise sur les noms divins[4]. "Élohim" est le Nom par lequel Il se révèle en tant que Créateur-Législateur. Ne pas craindre Elohim, c’est ne pas se sentir concerné par l’idée de conscience morale, et avoir perverti toutes les normes de comportement plus ou moins admises par tous, au profit de ses pulsions.

"Amaleq survint et attaqua IsraEL à Réfidim. Moïse dit à Josué, Choisis-nous des hommes, sors et combats contre Amaleq. Demain je me tiendrai en haut sur la colline, le bâton d’Elohim dans ma main.

Josué fit comme Moïse lui avait dit, et combattit contre Amaleq. Moïse, Aaron et Hour montèrent au sommet de la colline. A chaque fois que Moïse élevait son bras, IsraEL avait le dessus ; mais quand il reposait le bras, c’était Amaleq qui avait le dessus.

Les bras de Moïse étaient pesants. Alors ils prirent une pierre, la mirent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hour soutenaient ses bras, l'un d’un côté, l’autre de l'autre ; et ses bras furent אֱמוּנָה (émouna), jusqu'au coucher du soleil." (Paracha Béchalla’h, Exode 17 : 8-12) Emouna n’est pas un adjectif qualificatif, Emouna veut dire "foi", plus précisément "certitude de la vérité".

Faisons un saut en Europe : le caporal autrichien Hitler Adolf est démobilisé de l’armée vaincue. Son fier pays est en ruine, le chômage sans fond, et il faut une brouette de Reichmarks pour acheter du pain. Il est artiste peintre, sans succès. A qui la faute, tout çà ? Aux Juifs aussi bien les Rothschild que Trotsky et ses camarades.

L’esprit d’Amaleq habite celui qui, d’une manière agressive et irrationnelle, ne cesse de répéter "j’ai la haine", et "regardez comme ils nous humilient". Il refuse de se remettre en cause et ne pense qu’à se venger. Et pourtant, un vieux proverbe indien dit : "On peut se promener partout en douceur en exigeant que la Terre entière soit recouverte de cuir souple... ou en mettant une paire de chaussures."

Franchissons les siècles, mais revenons dans la région. Mahomet est un orphelin pauvre et illettré. Il ne se fait une place dans la société qu’en épousant une femme riche plus âgée que lui. Il a des visions, raconte qu’un ange lui parle. Il veut être reconnu comme prophète par les spécialistes en la matière, les Juifs. Mais ceux-ci ne l’acceptent pas. Il se sent humilié. Alors il décide de soumettre le monde entier et de faire LA razzia (femmes, esclaves, trésors) dont aucun bédouin n’a osé rêver. L'infidèle est sommé, sous peine de mort, d’accepter son "enseignement".



Et on vous dit que les attentats actuels n’ont rien à voir avec l’islam ? Les assassins (mot qui vient de l'arabe et désigne ceux qui, à l'origine, fumaient du haschisch avant leurs crimes) ne font qu’imiter leur maître.

Depuis, un milliard et demi de personnes (sur sept) vivent dans des cloaques. Quelle est leur contribution à l’humanité ? Sont-ils heureux ? En dehors du pétrole et du gaz, qu’exportent-ils ? Peut-on acheter des voitures ou des ordinateurs arabes ?

Croyez-vous que leur désir d’émigrer a pour premier motif la diffusion de leur doctrine ? Non, plus simplement, ils fuient leurs cloaques. Ils fuient, mais pas comme des dissidents. La plupart emportent avec eux la tare mahométane et veulent vous l’imposer à vous aussi.

Ne règnent dans les 57 pays de l’Organisation de la coopération islamique que des dictateurs et des monarques menacés par plus fanatiques qu’eux. Une telle situation ne se rencontre dans aucune autre région. Un rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement, dressé par des experts arabes, en a fait le constat. Mais il conclue que la cause du marasme des 22 Etats de la Ligue Arabe est "la création de l’Etat d’Israël".

Ces pays constituent un immense réservoir d'aigreurs et de frustrations. Seule l'existence ici ou là d'une manne pétrolière que les mahométans n'ont su ni découvrir, ni exploiter eux-mêmes, leur permet de se croire riches, mais la richesse est alors gaspillée, et jamais utilisée pour améliorer la condition de vie des hommes. C’est donc la faute des Juifs ?

L’islam se sent humilié par "la création de l’Etat d’Israël" ? Voici des faits : avant 1880, notre pays aux mains des Turcs était, selon des voyageurs célèbres, complètement ravagé et abandonné. Mais des Juifs sont venus ressusciter leur pays avec amour. Sans expliciter la Tora à la manière des Juifs religieux, Tora que ces laïcs n’étudiaient pas, ils ont prouvé que ce pays est le leur, ils ont fait fleurir le désert, et c’était leur façon d’accomplir la Tora et les Prophètes.

Ce développement a attiré des Arabes des pays voisins qui cherchaient à sortir de leur misère ordinaire et générale. Les occupants turcs, puis anglais à partir de 1917, les ont laissé entrer. Ensuite nos gauchistes, à partir de 1948, à Haïfa notamment, les ont suppliés de rester.

Après la 1ère guerre mondiale, la Société des Nations donne à l’Angleterre un mandat sur la "Palestine" en vue de la création d’un Foyer National Juif, sur les deux côtés du Jourdain. En 1921, l’Angleterre en soustrait les ¾ pour créer l’Emirat de Transjordanie.


Le 29/11/1947, l’ONU décide de repartager le ¼ restant en deux Etats, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs acceptent, mais les dirigeants arabes déclenchent la guerre sainte.

C’est alors que les dirigeants arabes appellent "leurs frères" à libérer le champ de bataille. Le secrétaire général de la Ligue arabe du temps, Azzam Pacha, déclare à la BBC le 15 mai 1948 : "Ce sera une guerre d'extermination. On en parlera comme des massacres mongols et des croisades." Les Arabes quittent alors les secteurs juifs et se réfugient en Judée et Samarie que la Transjordanie (qui ne fonde pas d’Etat "palestinien") vient d’annexer, vers la bande de Gaza envahie par l’Egypte (qui ne fonde pas d’Etat "palestinien"), et vers les autres pays arabes : Liban, Syrie, Irak, Egypte. Là, ces pauvres bougres ne reçoivent de leurs "frères" ni citoyenneté, ni même le droit de travailler.

L’ONU crée l’UNWRA, agence chargée des seuls réfugiés "palestiniens". Elle recense tous les Arabes qui peuvent prouver qu’ils habitaient depuis au moins deux ans en secteur juif. Elle leur donne – fait unique au monde et dans l’histoire - un statut de réfugiés héréditaires, qui se transmet de génération en génération avec les subsides correspondants. En 1948, ils étaient environ 800 000, en 2005, 4 250 000. Et ils accusent IsraEL de génocide.

Tout le monde parle des réfugiés arabes. Parlons aussi des réfugiés juifs. A partir de 1945, quelque 870 000 Juifs qui vivaient dans des pays arabes (l’Iran non arabe n’étant pas inclus ici) ont dû fuir pour sauver leur vie. Les uns se sont installés en Europe et en Amérique, mais la majorité, 629 667, sont revenus en IsraEl, où ils ont reçu immédiatement leur carte d’identité israélienne (sans frais pour l’ONU).

Quel est le rapport entre Amaleq, Hitler puis Mahomet et ses disciples ? Quand en 1936, après les pogroms de 1920 et 1929 (Hébron), le mufti de Jérusalem, Amin al Husseini (grand oncle d’Arafat) reprend sa campagne de terreur contre la population juive de la "Palestine" sous mandat britannique, il obtient des nazis un soutien financier. De 1936 à 1939, les bandes d’Husseini assassinent quelques 500 Juifs, hommes, femmes et enfants. Ses miliciens, comme aujourd’hui ceux du Hezbollah au Liban et la police "palestinienne" de Ramallah et de Gaza, se saluent par le salut nazi.



Husseini s'allie alors avec le nouveau mouvement des "Frères musulmans"[5] fondé par le grand-père de Tariq Ramadan, Hassan al Banna, dans les années 1920. Il échoue en tentant de fomenter un coup d'état pronazi à Bagdad en 1942.

Il s'enfuit alors en Allemagne où il passe le reste de la guerre à recruter des mahométans de Bosnie et d’Azerbaïdjan pour les SS. Il exhorte à la radio le monde arabe à se lever contre les alliés. Il planifie un camp de la mort du type de celui d'Auschwitz, qu’il veut construire près de Naplouse, en Samarie, après la victoire allemande. En 1945, recherché pour crimes de guerre par l’Angleterre et la Yougoslavie, il est arrêté par la France qui le laisse filer (De Gaulle veut se venger des Anglais) et il se réfugie au Caire où il est fêté comme un héros de guerre.

Husseini s’était allié à Hitler sur l’idée que les Juifs étaient la source de tous les maux du monde. Un "hadith" (propos attribué par la tradition à Mahomet) est régulièrement diffusé à la télévision "palestinienne" : "L'heure de la Résurrection n'arrivera pas avant que vous ne combattiez les Juifs, jusqu'à ce qu'un Juif se cache derrière un rocher ou un arbre et que le rocher et l'arbre ne disent : ‘Oh musulman, serviteur d'allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer’".

Le chef actuel de l’Autorité "palestinienne", Mahmoud Abbas, a consacré sa thèse de doctorat d’histoire (de l’Université KGB de Moscou) à nier la shoah. Devant tous les occidentaux, il passe pour un modéré par rapport aux djihadistes du Hamas, qui ont créé un califat concurrent à Gaza. Remarquez-vous que les négateurs de la shoah sont justement ceux qui en ont une autre en préparation ?

"Mein Kampf" d'Adolf Hitler et "les Protocoles des Sages de Sion", célèbre faux fabriqué par la police tsariste à la fin du 19ème siècle sont édités en Egypte sous le patronage de l'université Al-Azhar du Caire. Ce sont des best-sellers dans tous les pays mahométans, et bien entendu dans leurs librairies en Europe.

La crise mondiale actuelle remonte à la défaite arabe de Kippour 1973. L'économie est alimentée par le pétrole. Le pétrole finance le djihad dans le monde entier. Depuis l’embargo de 1974, l’Europe et le monde arabe ont tissé beaucoup plus que des liens de coopération : un véritable bloc euro-arabe, EURABIA, capable de peser très lourd face aux U.S.A.

Et c’est IsraEL qui est appelé, de manière parfaitement explicite, à faire les frais de cette association. Les gouvernements occidentaux, certaines Églises, les médias dans leur ensemble, manifestent une compréhension qui équivaut à un encouragement. L’Agence France Presse, que les autres médias recopient, nomme les djihadistes des "activistes", leurs milices "la Résistance", et leur élimination par IsraEL "des assassinats" et "du terrorisme d’Etat".

300 000 visas par an ont été délivrés par la France à des Algériens en 2014. Mr Vals affiche un objectif de 100 000 naturalisations par an. Des terrains sont offerts gratuitement pour construire des mosquées. Les services sociaux continuent leurs distributions alors que les caisses seront bientôt vides. Mr Benoit Hamon ex-ministre PS, le nez dans les sondages, déclare "Reconnaissons l'Etat de Palestine pour récupérer l’électorat des banlieues…".

Mais EURABIA ne fait que subir le début du djihad. Elle n’en fera jamais assez pour l’islam. Il ne pardonnera jamais le mariage des homosexuels et la tenue légère de ses femmes. Il n’est pas plus moral, seulement plus discret.

L’explication donnée à l’agressivité et à l'antisémitisme des nazis après la 1ère guerre mondiale était l'humiliation du traité de Versailles. Mais 27 ans plus tard, l’Allemagne de 1945 a reculé de 200 km vers l’ouest par rapport à celle de 1918. Les Alliés l’ont forcée, tout comme le Japon, à penser à autre chose qu’à faire la guerre, et à réussir dans d’autres domaines.

L’Allemagne a été dénazifiée. Le monde arabe (en fait "arabisé", car les Nord-Africains, avant d’être appelés "maghrébins" étaient tous berbères) ne s’en sortira pas sans se DE-MA-HO-ME-TI-SER.

Il faut se souvenir que tous les Arabes ne sont pas mahométans, que l'islam n'est pas une race, ni une fatalité, mais une croyance qui peut cesser si un meilleur exemple que Mahomet est présenté.

IsraEL apporte la preuve que, AVANT D’ETRE UNE RELIGION, L’ISLAM EST UNE IDEOLOGIE POLITIQUE. Le but de l'islam est de conquérir et de tenir un territoire, laissant aux habitants le choix entre la conversion ou la mort (immédiate ou lente) : il est donc vrai que l'agressivité de l’islam est liée à l'humiliation infligée par IsraEl, à sa résurrection et à sa souveraineté territoriale retrouvée. IsraEL ressuscitée se dresse comme LA contradiction pour tous les théologiens du remplacement, qu’ils soient chrétiens ou mahométans. Or notre D.ieu nous a garanti qu'Il nous rassemblerait, et Il nous en donne les moyens.

L’un des dogmes mahométans, c’est qu’un territoire qui a été islamisé NE PEUT PAS ne plus l’être. Il en va ainsi de l’Espagne qu’ils appellent Al Andalus, et du midi de la France (rappelez vous Poitiers 732).

Quelle est la bonne attitude face à Amaleq ? "Compromis" est compris en arabe comme "faiblesse". Ça ne fait que le renforcer, et l'échec des négociations le confirme bien. La seule stratégie est la volonté de VAINCRE, c’est l’attaque en vue d’une capitulation sans conditions, comme en 1945 contre Hitler.

Etait-ce l’épée des guerriers de Josué qui a remporté la victoire ? Condition nécessaire, mais pas suffisante. Etait-ce le bâton de Moïse ? Nécessaire, mais pas suffisant. "Les mains de Moïse gagnaient-elles la bataille ou la perdaient-elles ? Non, c’est qu’aussi longtemps que les enfants d’IsraEL regardaient là-haut et soumettaient leur cœur à leur Père dans les cieux, ils étaient victorieux. Sinon, ils étaient défaits." (Talmud, Roch haChana 29a) Ce que montre bien le mot hébreu de la Tora : "Les mains de Moïse étaient אֱמוּנָה émouna certitude de la vérité de D.ieu."


Les Juifs ont habitué les mondes chrétien et mahométan à leur propre humiliation, et pendant un si long exil, ils s'y sont habitués eux-mêmes. Mais leur situation a entièrement changé depuis 1948. L’Eternel des Armées a donné une armée à Son peuple.

Cette armée a été appuyée par des miracles. En 1948 et 1967, en 1973 et aussi l’été dernier 2014, des témoins ont vu l’ennemi s’enfuir alors qu’aucune force humaine ne lui était opposée. Les moyens militaires face à l’islam sont nécessaires mais insuffisants. Il faut que nos mains soient "émouna-certitude de la vérité de D.ieu."

Le djihad et le combat contre le djihad ont la même particularité d’être autant physiques que spirituels.

Lisez Isaie 63 "Qui est celui-ci qui vient d'Edom..." Je vous préviens, c'est sanglant. Notez bien : "celui qui vient" est seul. Car l'occident post-chrétien, avec sa morale particulière (qu'il n'a jamais pratiquée) n’est pas apte à ce combat. Juste avant Pourim, à Chabbath Zakhor (Souviens-toi d'Amaleq), la haftara (lecture des prophètes qui suit celle de la Tora), 1 Samuel 15 : 3 précise ce commandement au Roi Shaoul : "Va maintenant, frappe Amaleq. Vous détruirez entièrement tout ce qui est à lui. Tu ne l’épargneras pas. Tu feras mourir homme et femme, enfant et nourrisson, bœuf et mouton, chameau et âne."

Vous êtes choqué(e) ? Nous aussi, et le roi Shaoul l’est même tellement qu’il n’obéit pas complètement. Il a épargné Agag roi d’Amaleq (lire 1 Samuel 15) et gardé les meilleures pièces de bétail pour une belle cérémonie. "Je voulais, dit-il à Samuel, offrir un sacrifice à ton D.ieu".

"Sur quoi HaChém’ parla ainsi à Samuel : Je regrette d’avoir conféré la royauté à Shaoul, parce qu’il M’a été infidèle et n’a pas obéi à Mes ordres." (10-11).

Le lendemain, Samuel dit au roi : "L’obéissance vaut mieux qu’un sacrifice… Car la rébellion est coupable comme la magie… Parce que tu as rejeté la parole de HaChèm’, Il t’a aussi rejeté comme roi."

Alors le prophète Samuel prend les choses en main et fait exécuter ce qui devait l’être. C’est ainsi que Shaoul perd son trône et que Samuel reçoit l’ordre d’oindre David comme roi. Essayons de comprendre.

Quand des manuels scolaires[6] enseignent que nous, les voisins, nous sommes des singes et des porcs, quand on entraîne les jeunes garçons à égorger un mouton pour "l’Aïd", quand ceux qui ont égorgé une famille pendant son sommeil à Itamar sont ensuite célébrés comme des héros, quand cette abomination est, le lendemain, dans les rues arabes, une occasion de distribuer festivement des loukoums, alors on comprend qui est Amaleq.




"Alors quand HaChém’ ton D.ieu, t’aura donné du repos de tous tes ennemis à l’entour, dans le pays que HaChém’ ton D.ieu te donne en héritage pour le posséder, tu effaceras la mémoire d’Amaleq de dessous les cieux : tu ne l’oublieras pas." (Paracha Devarim/Deutéronome 25 : 19 de Chabbath Zakhor)

Rambam (Maïmonide) évoque à plusieurs reprises ce sujet et déclare, sans ambiguïté, que toute mansuétude à l’égard des barbares entraine inévitablement un comportement injuste vis-à-vis des innocents, puisque la confusion des valeurs règne en maitre. La "justice" occidentale actuelle se préoccupe avant tout des criminels qu’elle juge "victimes de la société". Les vraies victimes passent après. Les scélérats se retrouvent à l’air libre et condamnent ainsi les gens ordinaires et leurs familles à vivre dans la crainte de chaque instant.

Avant que la sentence d’Agag ne soit exécutée, ce monstre a trouvé l’occasion de se reproduire et c’est ainsi que le livre d’Esther nous parle d’Aman le Perse descendant d’Agag et d’Amaleq, premier concepteur de la solution finale du problème juif en un jour. Ce jour est Pourim (cette année le 5 mars). D’où la lecture relative à Amaleq du Chabbath précédant cette fête. Il revenait à Mordekhaï, de la tribu de BinYamin, celle du roi Shaoul, de faire pendre Aman à la potence qu’il avait préparée pour nous.

Le roi Shaoul a perdu son trône parce qu’il a préféré sa religion plus ou moins "humanitariste" à l’obéissance. Des gouvernants israéliens ont préféré l’alliance américaine à l’alliance divine en signant les accords d’Oslo avec Arafat en 1993. La célèbre poignée de mains devant Clinton entre Rabin et Arafat a conduit aux mains sanglantes du lynch de Ramallah.




Depuis, nous comptons les "victimes de la paix", selon l'expression de Shimon Peres, immolées sur l’autel d’une illusion de paix, les milliers de tués et de handicapés du fait des assassins mahométans, avec la complicité de nos gouvernants actuels, qui "gèrent", inhibés par l’occident et leur propre mentalité d’exil, et ne veulent pas vaincre. Et ainsi, nos fils doivent repartir tous les deux ans à Gaza et au Liban pour faire cesser les tirs de roquettes.

Ne commettons pas l’erreur de croire que le Messie fils de David, qui remplacera le "régime de Shaoul", évitera la guerre. Ça, c’est de la religion "bisounours". L’horreur absolue n’est pas la guerre, c’est l’esclavage. "Priez pour la paix de Jérusalem" passe par "Souviens-toi d’Amaleq". Relisez Zacharie 12.

Que ferons-nous avec Moïse face à Amaleq ? Montons sur la montagne avec Moïse, Aaron et Hour. Un petit nombre descend aussi dans la plaine avec Josué et ses guerriers. Notre guerre contre Amaleq est d’abord contre un esprit et aussi - puisque nous prions que le règne de D.ieu arrive sur la terre comme au ciel - contre des hommes habités par cet esprit.

Mais le premier enjeu de la bataille, c’est notre propre esprit. Dans le début de Exode 17, nous lisons qu’Amaleq nous a attaqués près de Réfidim. Pourquoi à cet endroit ? Parce que nous n'avions pas d'eau et que nous nous sommes demandé, "HaChem est-il parmi nous ?"... Pourtant, nous venions de voir, à la sortie d'Egypte et lors de la traversée de la Mer Rouge, toute la puissance divine et Son amour pour nous.

Le retour d'IsraEL dans son Pays est une suite de miracles. S'explique-t-il par l'aide de l'Angleterre, qui après avoir promis un "Foyer National Juif" en 1917, nous en a interdit l'entrée de 1939 à 1948 ? Devrons-nous à présent, pour être défendus, compter sur l'Amérique ou l'Europe, qui ont renoncé à se défendre elles-mêmes ? Devrons-nous, pour leur faire plaisir, partager avec nos assassins un pays large de 60 km et dans le sens de la longueur ?

Ce Pays est propriété de D.ieu. Il nous le donne en gérance seulement, et pour y établir une société selon Sa volonté.

Les Juifs s'échappent aujourd'hui d'Europe, cimetière juif depuis 2000 ans, dont la capitale n'est pas Bruxelles, mais Auschwitz. Sous peine de répandre encore du sang juif dans notre Pays, nous devons comprendre que vouloir complaire à l’occident est vain, quand HACHEM, QUI EST PARMI NOUS, nous propose Son Alliance. 
  • L’occident célèbre la mémoire des Juifs tués, mais ne cesse d’attaquer verbalement les Juifs debout ;
  • nous sommes le reproche vivant à leur abandon d’identité et à l’avancée de leur bédouinisation ;
  • jamais dans l'histoire d'IsraEl, depuis Josué, HaChem ne nous a donné une telle puissance militaire et de feu ; 
  • quand nous aurons compris qu’il est temps de cesser ce jeu du "plus petit pays du Moyen Orient", comme cet enfant qui refuse de grandir, afin d’être toléré dans la société des grands,
… alors "les survivants de Jacob seront au milieu de la foule des peuples comme la rosée qu’HaChem envoie… ils n'attendent rien des fils d'Adam… Ils seront comme le lion parmi les animaux de la forêt… Ainsi ta main dominera tes adversaires, et tous tes ennemis seront exterminés." (Michée 5 : 6-8)

Ce n'est pas une bonne nouvelle, çà ?




[1] Quelques sites web luttant contre la désinformation :

http://www.desinfos.com/
http://www.europe-israel.org/
http://www.parolevolee.com/
Pour DE-MA-HO-ME-TI-SER
https://salembenammar.wordpress.com/
http://ex-musulmans.over-blog.com/
et surtout, ne pas faire l’autruche, s’informer et réfléchir par soi-même.

[2] Un media français lui a décerné le titre de « bébé-colon ». 


[3] Souvent traduit par « est survenu ». Rachi traduit קָרְךָ (qarekha) d’après la racine קר (qor), froid. Il explique : il t'a refroidi alors que tu étais brûlant d'enthousiasme après avoir vu la puissance divine lors de la sortie d’Egypte. Ce froid caractérise Amaleq, sa cruauté glaciale et son déni de toute spiritualité.


[4] Voir Apprends-nous à compter nos jours n°3 p 50 à 54 (pour commander, contactez-nous). Le Tétragramme HaChem, Adonaï, est le Nom de Celui qui Se révèle à Moïse au buisson ardent, au moment où Il entre dans l’histoire.


[5] Les « Frères musulmans » de Morsi ont exterminé des milliers de chrétiens coptes et détruit l’Egypte. Ils ont été chassés du pouvoir par le général Sissi. Il semble pourtant que les occidentaux en ont du regret. Il est vrai que Sissi a fait un coup d’Etat, alors que Morsi, le Hamas, Hitler même ont été élus démocratiquement. Ça ne vous interpelle pas sur l’idée d’élections et de démocratie ?

[6] Les manuels scolaires de « l’Autorité Palestinienne » sont payés par les contribuables de l’Union Européenne.

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