vendredi 5 juillet 2024

 

CHRONIQUE DU 7 OCTOBRE

(1ère partie)

 Il y a 80 ans, quand les nazis de la shoah entendaient le canon soviétique se rapprocher, ils tentaient de faire disparaître leurs chambres à gaz et leurs fours crématoires avant l’arrivée des armées alliées.

Mais tôt ce 7 octobre 2023, Chabath de Sim’hath Tora, 3000 miliciens de Gaza, drogués au coran et au Captagon, s’équipent de caméras corporelles afin de publier leurs exploits sur internet. (Il y a quand même des négationnistes.)

Ils défoncent au bulldozer les clôtures de la frontière, puis fauchent à la kalachnikov 364 jeunes Israéliens rassemblés pour une fête de la musique en plein désert, juste en bordure de Gaza, pendant que des milliers de roquettes (fabriquées avec les canalisations d’eau) sont lancées contre Israël.

Ils sont renforcés par une foule de « civils innocents » femmes et enfants, attirés par le feu et le sang, qui suit ses héros avec des « youyous ». Ils envahissent les kibboutz riverains de la bande de Gaza (dont ‘Holit où nous avons habité en 1998), et les villes de Sdérot, Nétivot et Ofaqîm (où habitait notre famille et où sont encore nos amis, indemnes).

Ils tuent environ 1 160 personnes, les parents sous les yeux des enfants, puis lient des enfants en « fagots » avant de les brûler vifs. Ils violent des femmes et des jeunes filles jusqu’à leur briser le bassin, ils éventrent des femmes enceintes en exhibant corps nus et fœtus comme des trophées. Ils décapitent des bébés et s’acharnent sur les hommes, leur arrachent les yeux et les castrent. Puis ils pillent les cadavres, collectent cartes de crédit et téléphones portables. La razzia s’achève : « environ » 240 civils israéliens et étrangers sont pris en otage : hommes, femmes, enfants, bébés, vieillards. On en traine littéralement des dizaines à l’arrière de voitures, leurs visages touchent le sol, ils n’ont plus de visage

Dans nos maisons brûlées aux murs criblés de balles et de sang projeté, les sauveteurs, saisis par l'odeur de mort qui enveloppe encore les lieux plusieurs mois après, confient que très peu de corps sont entiers lors de l’inhumation. C’est pourquoi j’écris « environ ».


Cette attaque sans précédent est la plus meurtrière depuis la shoah. 200 000 Israéliens sont évacués du pourtour de Gaza et du Liban par mesure de sécurité. Et Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen qui entame la 20ème année de son mandat de 4 ans comme président de « l’autorité palestinienne » de Ramallah prépare pour les assassins des pensions mensuelles en proportion de leurs années de prison, donc à leur nombre d’assassinats.

AVEC QUEL ARGENT ? CELUI DE VOS IMPÔTS qui alimentent « l’aide humanitaire » versée par « Eurabia » (anciennement l’Europe). 

Première réaction de l’Occident sidéré avec nous : compassion envers les hommes, femmes, nourrissons et vieillards juifs suppliciés par le ‘Hamas. Mais après sa semaine d’empathie, l’Occident, qui s’était repenti en 1945, fait de nouveau déferler sur Israël sa haine bimillénaire à laquelle nous étions habitués, mais en pire : HYPOCRITE. De la part de l’Occident, naïvement, on ne s’y attendait plus. On ne nous aimait donc qu’en pyjama rayé ? Désormais, nous sommes en uniforme de Tsahal, et rien ne va plus. L’obsession anti-juive est revenue en force dans la politique et les médias occidentaux, avec le refus de comprendre LA TACTIQUE DES BOUCLIERS HUMAINS

Pour l’islam, la vie humaine ne vaut rien, sauf à EXPLOITER SES PROPRES PERTES CIVILES POUR ACCUSER ISRAËL.

Car qui, au fond, est LA vraie victime du 7 octobre ? Qui est LE pauvre, LE colonisé, LE plus faible, LE plus « victime » selon WOKE ET SES TABLES DE LA LOI :

LES TABLES DE LA LOI WOKE 


Ce n’est pas que les "palestinistes" (antisionistes) aiment vraiment les « Palestiniens », ceux-ci ne sont qu’un prétexte à haïr les Juifs « mauvais » dans chaque catégorie WOKE, car supposés riches, forts, blancs, colonisateurs et oppresseurs.

Car pourquoi a-t-il fallu cinq mois à l’envoyée spéciale d’un groupe de défense des droits des femmes à l’ONU, pour reconnaître l’ampleur des viols perpétrés par les djihadistes du ‘Hamas le 7 octobre ? À cause d’un conflit interne WOKE ! « Des femmes violées, oui, mais des juives ! »

Ainsi, après avoir condamné les « actes terroristes horribles et sans précédent du ‘Hamas du 7 octobre », Mr António Guterres secrétaire général de l’ONU enchaîne aussitôt en accusant Israël de violations du droit international humanitaire à Gaza… « Les attaques du ‘Hamas ne se sont pas produites en dehors de tout contexte. Ce conflit, dit-il, dure depuis 1948 ! Alors que la solution en est simple et bien connue de tous : le Peuple Palestinien doit accéder à l’indépendance et à la souveraineté ! La Solution à deux États s’impose ! »

Ignore-t-il le sondage du « Monde arabe pour la recherche et le développement » du 14/11/2023 où 82 % des colons arabes en Judée et Samarie justifient le massacre du 7 octobre ? (Bravo les 18% !) Et qu’ils ne veulent qu’UN SEUL ÉTAT SANS AUCUN JUIF DU JOURDAIN À LA MER ?

NON, MR ANTÓNIO GUTERRES, L’HISTOIRE NE COMMENCE PAS EN 1948.

Sans remonter à l’Égypte ou aux Babyloniens, rappelons qu’il y a 14 siècles, l’occupation arabe a remplacé ici l’occupation romaine/byzantine et institué pour les Juifs et les chrétiens non convertis le statut de « dhimmi ». Que signifie « dhimmi » ? « Protégé de l’islam ». PROTEGÉ DE QUOI ? DE L’EGORGEMENT IMMEDIAT moyennant des taxes spéciales et un avilissement discriminatoire réservé aux « Gens du Livre ». L’ISLAM A INVENTE LE VÉRITABLE APARTHEID ICI, IL Y A 14 SIECLES. En arabe, « islam » signifie SOUMISSION.

Aujourd’hui, ceux qui accusent Israël d’occupation, de colonialisme, de génocide et d’apartheid, font des projections psychanalytiques de LEURS tares qu’ils NOUS ont fait subir. On projette sur l'autre ce que l'on refuse en soi.

Mais tout ce malheur n’a pas empêché une discrète présence juive dans la patrie ancestrale, ni surtout l'aspiration de l’âme dans les prières à la fin du repas « Reconstruis Jérusalem ! ». « Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies ! » (Psaume 137 : 6) ai-je dit en brisant un verre lors de mon mariage. Et nous concluons Pessa’h avec « l’an prochain à Jérusalem ! »

Yéhouda Halevi (1075-1141) chante : « Mon cœur est en Orient et moi au bout de l’Occident », puis il quitte l’Espagne pour venir mourir aux portes de Jérusalem sous les sabots d'un cavalier arabe. 300 rabbins montent de France en 1210 et 50 ans plus tard, un autre groupe avec Rabbi Yé’hiel de Paris. 

En 1263, Na’hmanide, le célèbre rabbin de Gérone (1194-1270), monte d’Espagne pour la Terre d’Israël après sa célèbre « disputation » théologique avec un moine dominicain juif renégat dont il sort vainqueur (et banni). Arrivé à Jérusalem, il écrit à son ancienne communauté : « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : la Terre n’accueille pas nos ennemis », selon ce qu’il est écrit dans Lévitique 26 : 32, « mais Moi Je désolerai cette terre, et vos ennemis qui l’occuperont seront aussi désolés. »

Faisons bien ATTENTION, quand Na’hmanide cite cette « bonne nouvelle » de la désolation de la Terre d’Israël occupée par l’ennemi : IMPLICITEMENT il confirme la bonne nouvelle (la vraie, cette fois) que la Terre d’Israël attend de produire ses fruits pour ceux de ses enfants qui soupirent à cause de leur séparation d’avec elle.

Dans son exil, le peuple d’Israël a vécu au rythme des saisons du pays, de sorte que Benjamin Disraeli (1804-1881), alors Premier Ministre britannique, pouvait déclarer : « Un peuple qui continue à célébrer ses moissons, alors qu’en Pologne il y a un mètre et demi de neige, mérite de retourner un jour dans la Terre de ses ancêtres. »

Ce n’est pas la nostalgie du passé qui pousse ces Juifs à tout quitter pour la Terre d’Israël, mais bien plutôt l’appel de l’avenir, la foi inébranlable dans la réalisation des promesses prophétiques du Retour que prêchent des rabbins célèbres (Maïmonide, Na’hmanide, Baal Chém Tov, le Gaon de Vilna). Ainsi, en 1844, Jérusalem compte déjà plus de 7 000 Juifs sur une population totale de 15 000 habitants. En 1887, les Juifs y sont 28 000 sur une population de 42 000 et en 1905, 45 000, pour une population de 66 000.

DEUX MILLÉNAIRES, DEUX JOURS VUS DEPUIS LES CIEUX…

« Venez, retournons à l’Éternel, car Il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies. DANS DEUX JOURS, il nous fera vivre ; AU TROISIÈME JOUR, il nous mettra debout, et nous vivrons en sa présence. » (Osée (6 :1-2) Cette espérance n’est pas limitée à Israël. Quelques protestants anglosaxons grands lecteurs de la Bible évoquent le rétablissement d’Israël, comme le pasteur William Hechler (1845-1931) qui encourage et accompagne Theodor Herzl.

Le 20 avril 1799, le général Bonaparte libère les Juifs du ghetto d’Ancône (que le pape Pie VII rétablira juste après), et lors de l’expédition d’Égypte, il les appelle à venir restaurer leur État national détruit par Rome 17 siècles plus tôt.

Le 4 juin 1917 à Paris, Jules Cambon, secrétaire général du ministre des Affaires étrangères déclare : « Ce serait faire œuvre de justice et de réparation que d’aider, par la protection des puissances alliées, à la renaissance de la nationalité juive, sur cette terre d’où le peuple d’Israël fut chassé il y a tant de siècles. ».

Ces deux actes politiques français, il est urgent de les rappeler en France, même si, en pratique, ils ont été éclipsés le 2 novembre 1917 par la Déclaration Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères :

2 NOVEMBRE 1917 : LA DÉCLARATION BALFOUR

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte, ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ni aux droits et statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays. »


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