CHRONIQUE DU 7 OCTOBRE
Mais tôt ce 7 octobre 2023,
Chabath de Sim’hath Tora, 3000 miliciens de Gaza, drogués au coran et au
Captagon, s’équipent de caméras corporelles afin de publier leurs exploits sur
internet. (Il y a quand même des négationnistes.)
Ils défoncent au bulldozer
les clôtures de la frontière, puis fauchent à la kalachnikov 364 jeunes
Israéliens rassemblés pour une fête de la musique en plein désert, juste en
bordure de Gaza, pendant que des milliers de roquettes (fabriquées avec les
canalisations d’eau) sont lancées contre Israël.
Ils sont renforcés par une
foule de « civils innocents » femmes et enfants, attirés par le feu
et le sang, qui suit ses héros avec des « youyous ». Ils envahissent
les kibboutz riverains de la bande de Gaza (dont ‘Holit où nous avons habité en
1998), et les villes de Sdérot, Nétivot et Ofaqîm (où habitait notre famille et
où sont encore nos amis, indemnes).
Ils tuent environ 1 160
personnes, les parents sous les yeux des enfants, puis lient des enfants en
« fagots » avant de les brûler vifs. Ils violent des femmes et des
jeunes filles jusqu’à leur briser le bassin, ils éventrent des femmes enceintes
en exhibant corps nus et fœtus comme des trophées. Ils décapitent des bébés et
s’acharnent sur les hommes, leur arrachent les yeux et les castrent. Puis ils
pillent les cadavres, collectent cartes de crédit et téléphones portables. La
razzia s’achève : « environ » 240 civils israéliens et
étrangers sont pris en otage : hommes, femmes, enfants, bébés, vieillards.
On en traine littéralement des dizaines à l’arrière de voitures, leurs
visages touchent le sol, ils n’ont plus de visage…
Dans
nos maisons brûlées aux murs criblés de balles et de sang projeté, les
sauveteurs, saisis par l'odeur de mort qui enveloppe encore les lieux plusieurs
mois après, confient que très peu de corps sont entiers lors de l’inhumation.
C’est pourquoi j’écris « environ ».
AVEC
QUEL ARGENT ? CELUI DE VOS IMPÔTS qui
alimentent « l’aide humanitaire » versée par « Eurabia »
(anciennement l’Europe).
Première
réaction de l’Occident sidéré avec nous : compassion envers les
hommes, femmes, nourrissons et vieillards juifs suppliciés par le ‘Hamas. Mais
après sa semaine d’empathie, l’Occident, qui s’était repenti en 1945, fait de
nouveau déferler sur Israël sa haine bimillénaire à laquelle nous étions
habitués, mais en pire : HYPOCRITE. De la part de l’Occident,
naïvement, on ne s’y attendait plus. On ne nous aimait donc qu’en pyjama
rayé ? Désormais, nous sommes en uniforme de Tsahal, et rien ne va
plus. L’obsession anti-juive est revenue en force dans la politique et les
médias occidentaux, avec le refus de comprendre LA TACTIQUE DES BOUCLIERS
HUMAINS.
Pour l’islam, la vie
humaine ne vaut rien, sauf à EXPLOITER SES PROPRES PERTES CIVILES
POUR ACCUSER ISRAËL.
LES TABLES DE LA LOI WOKE
Car pourquoi a-t-il fallu
cinq mois à l’envoyée spéciale d’un groupe de défense des droits des femmes à
l’ONU, pour reconnaître l’ampleur des viols perpétrés par les djihadistes du
‘Hamas le 7 octobre ? À cause d’un conflit interne WOKE ! « Des
femmes violées, oui, mais des juives ! »
Ainsi, après avoir condamné
les « actes terroristes horribles et sans précédent du ‘Hamas du 7
octobre », Mr António Guterres secrétaire
général de l’ONU enchaîne aussitôt en accusant Israël de violations du droit
international humanitaire à Gaza… « Les attaques du ‘Hamas ne se sont
pas produites en dehors de tout contexte. Ce conflit, dit-il, dure depuis
1948 ! Alors que la solution en est simple et bien connue de tous :
le Peuple Palestinien doit accéder à l’indépendance et à la souveraineté !
La Solution à deux États s’impose ! »
Ignore-t-il le sondage du « Monde
arabe pour la recherche et le développement » du 14/11/2023 où 82 %
des colons arabes en Judée et Samarie justifient le massacre du 7
octobre ? (Bravo les 18% !) Et qu’ils ne veulent qu’UN SEUL ÉTAT SANS
AUCUN JUIF DU JOURDAIN À LA MER ?
NON, MR ANTÓNIO GUTERRES, L’HISTOIRE NE COMMENCE PAS EN 1948.
Sans remonter à l’Égypte ou aux Babyloniens, rappelons qu’il
y a 14 siècles, l’occupation arabe a remplacé ici l’occupation
romaine/byzantine et institué pour les Juifs et les chrétiens non convertis le
statut de « dhimmi ». Que signifie « dhimmi » ?
« Protégé de l’islam ». PROTEGÉ DE QUOI ? DE L’EGORGEMENT
IMMEDIAT moyennant des taxes spéciales et un avilissement discriminatoire
réservé aux « Gens du Livre ». L’ISLAM A INVENTE LE VÉRITABLE
APARTHEID ICI, IL Y A 14 SIECLES. En arabe, « islam » signifie SOUMISSION.
Aujourd’hui, ceux qui accusent Israël d’occupation,
de colonialisme, de génocide et d’apartheid, font des
projections psychanalytiques de LEURS tares qu’ils NOUS ont fait subir. On
projette sur l'autre ce que l'on refuse en soi.
Mais tout ce malheur n’a pas empêché une discrète présence
juive dans la patrie ancestrale, ni surtout l'aspiration de l’âme dans les
prières à la fin du repas « Reconstruis Jérusalem ! ». « Que
ma langue s’attache à mon palais, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes
mes joies ! » (Psaume 137 : 6) ai-je dit en brisant un verre
lors de mon mariage. Et nous concluons Pessa’h avec « l’an prochain à
Jérusalem ! »
Yéhouda Halevi (1075-1141) chante : « Mon cœur est en Orient et moi au bout de l’Occident », puis il quitte l’Espagne pour venir mourir aux portes de Jérusalem sous les sabots d'un cavalier arabe. 300 rabbins montent de France en 1210 et 50 ans plus tard, un autre groupe avec Rabbi Yé’hiel de Paris.
En 1263, Na’hmanide, le célèbre rabbin de Gérone (1194-1270),
monte d’Espagne pour la Terre d’Israël après sa célèbre
« disputation » théologique avec un moine dominicain juif renégat dont il sort vainqueur (et banni). Arrivé à Jérusalem, il écrit à son ancienne
communauté : « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : la
Terre n’accueille pas nos ennemis », selon ce qu’il est écrit dans
Lévitique 26 : 32, « mais Moi Je désolerai cette terre, et vos
ennemis qui l’occuperont seront aussi désolés. »
Faisons bien ATTENTION,
quand Na’hmanide cite cette « bonne nouvelle » de la désolation de la Terre
d’Israël occupée par l’ennemi : IMPLICITEMENT il confirme la bonne nouvelle (la vraie, cette
fois) que la Terre d’Israël attend de produire ses fruits pour ceux de ses
enfants qui soupirent à cause de leur séparation d’avec elle.
Dans son exil, le peuple d’Israël a vécu au rythme des saisons du pays, de sorte que Benjamin Disraeli (1804-1881), alors Premier Ministre britannique, pouvait déclarer : « Un peuple qui continue à célébrer ses moissons, alors qu’en Pologne il y a un mètre et demi de neige, mérite de retourner un jour dans la Terre de ses ancêtres. »
Ce n’est pas la nostalgie du passé qui pousse ces Juifs
à tout quitter pour la Terre d’Israël, mais bien plutôt l’appel de l’avenir, la
foi inébranlable dans la réalisation des promesses prophétiques du Retour que
prêchent des rabbins célèbres (Maïmonide, Na’hmanide, Baal Chém Tov, le Gaon de
Vilna). Ainsi, en 1844, Jérusalem compte déjà plus de 7 000 Juifs sur une
population totale de 15 000 habitants. En 1887, les Juifs y sont
28 000 sur une population de 42 000 et en 1905, 45 000, pour une
population de 66 000.
DEUX MILLÉNAIRES, DEUX JOURS VUS DEPUIS LES CIEUX…
« Venez, retournons à l’Éternel, car Il a déchiré,
mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies. DANS
DEUX JOURS, il nous fera vivre ; AU TROISIÈME JOUR, il nous
mettra debout, et nous vivrons en sa présence. » (Osée (6 :1-2)
Cette espérance n’est pas limitée à Israël. Quelques protestants
anglosaxons grands lecteurs de la Bible évoquent le rétablissement d’Israël,
comme le pasteur William Hechler (1845-1931) qui encourage et accompagne
Theodor Herzl.
Le 20 avril 1799, le général Bonaparte libère les
Juifs du ghetto d’Ancône (que le pape Pie VII rétablira juste après), et
lors de l’expédition d’Égypte, il les appelle à venir restaurer leur État
national détruit par Rome 17 siècles plus tôt.
Le 4 juin 1917 à Paris, Jules Cambon, secrétaire
général du ministre des Affaires étrangères déclare : « Ce serait
faire œuvre de justice et de réparation que d’aider, par la protection des
puissances alliées, à la renaissance de la nationalité juive, sur cette
terre d’où le peuple d’Israël fut chassé il y a tant de siècles. ».
Ces deux actes politiques français, il est urgent de les
rappeler en France, même si, en pratique, ils ont été éclipsés le 2
novembre 1917 par la Déclaration Balfour, ministre britannique des
Affaires étrangères :