CHRONIQUE DU 7 OCTOBRE (3ème partie)
D’OÙ VIENNENT LES SOI-DISANT PALESTINIENS
A. OU ETAIENT-ILS AUPARAVANT ?
Où étaient-ils en 1835, quand Lamartine écrit dans ses « Souvenirs d'Orient » « À l'extérieur des portes de Jérusalem, nous n'avons pas rencontré âme qui vive » ?
Où étaient-ils en 1857, quand le consul
britannique James Finn à Jérusalem rapporte : « Le pays est en
majeure partie vide d'habitants. Le plus urgent est de le peupler. » ?
Où étaient-ils en 1867, quand Mark Twain
publie son récit de voyage ? « On ne peut trouver les mots pour
décrire la désolation qui règne ici. C’est une terre morne de désespoir, le
cœur brisé… Nous sommes parvenus à Tabor et n'avons rencontré aucune âme qui
vive sur notre chemin. »
B. ETUDE DEMOGRAPHIQUE
En l’an
1800, selon l’étude de Sergio
DellaPergola mise à jour en 2001 et éditée en juillet 2024 (https://en.wikipedia.org/wiki/Demographic_history_of_Palestine_(region) l’administration turque estimait à 275 000 le nombre total
d’habitants dans les régions qui correspondent à nos 27 000 km2 et équivalent à quatre départements
français. Sur ces 275 000 habitants :
246 000 musulmans, sédentaires ou nomades. Ajoutez les
« dhimmis » : 7 000 Juifs et 22 000 chrétiens.
|
Juifs |
Chrétiens |
Musulmans |
Habitants |
1800 |
7 000 |
22 000 |
246 000 |
275 000 |
1890 |
43 000 |
57 000 |
432 000 |
532 000 |
1914 |
94 000 |
70 000 |
525 000 |
689 000 |
1922 |
84 000 |
71 000 |
589 000 |
752 000 |
1931 |
175 000 |
89 000 |
760 000 |
1 033 000 |
1947 |
630 000 |
143 000 |
1 181 000 |
1 970 000 |
Une densité de population de 10 habitants au km2 pouvait laisser aux visiteurs
une certaine impression de vide. (Comparez au taux actuel en France : 120,
Belgique : 383, Suisse : 219.)
OR EN
1947, LA POPULATION MUSULMANE S’Y ÉLÈVE À 1 181 000 HABITANTS.
C. COMMENT CETTE POPULATION MUSULMANE EN ISRAËL A-T-ELLE PU PASSER EN 147 ANS DE 246 000 À 1 181 000, SOIT SE MULTIPLIER PAR 4,8 ?
Les seules causes n’en sont pas la polygamie et une
natalité galopante. Historiquement, cette multiplication a deux origines :
1. DES MUSULMANS DE L’EMPIRE TURC
ARRIVENT DE LOIN
Par vagues, 2 500 000 musulmans d’Europe
quittent ces pays. Leur fierté et la loi islamique leur interdisent de demeurer
sous la domination d’infidèles. L’empire turc en relègue une partie en « Palestine »,
sa province la plus abandonnée. Ils y sont rejoints par des Tchétchènes et
des Tcherkesses dont le Caucase est conquis par la Russie, et des Maghrébins
qui, en 1830, fuient la colonisation française.
CE QU’EST
LE SIONISME
En Russie, en 1881, le Tsar Alexandre II qui a aboli
le servage en 1861 est assassiné. Les auteurs de l’attentat ne sont pas juifs,
mais la noblesse mécontente de l’abolition du servage, la police tsariste et
l’église orthodoxe préfèrent accuser les Juifs et fomenter des pogroms
(pillages, viols, assassinats). Entre 1881 et 1914, trois millions de Juifs
fuient la Russie pour l’Occident.
Ceux du mouvement des « Amants de Sion »
sont bien moins nombreux, mais ce sont eux qui feront l’Histoire. C’est
« l’alya », LA
MONTÉE VERS SION.
SION, c’est Jérusalem et la Terre d’Israël. Et le
sionisme ? C’est à l’instar du « printemps des peuples » de 1848
en Europe, LE DROIT POUR LES JUIFS DE VIVRE LIBREMENT SUR LA TERRE DE LEURS
ANCÊTRES.
Le premier travail gigantesque auquel ils se
consacrent est d’assécher les marécages afin d’éradiquer la malaria,
vivre du travail de la terre et fonder des villes. Un autre travail, non moins
capital : restaurer leur âme, en hébreu. Eliézer Perlman
(1858-1922 devenu Ben Yéhouda) adapte la langue biblique aux besoins de
la vie moderne, en forgeant des mots nouveaux à partir des racines antiques.
Ce n’est donc pas d’abord la religion qui les
rassemble. Ils reviennent À L’INSTINCT, « comme des pigeons
vers leurs pigeonniers » (Isaïe 60 :8). Juifs, ils
sont différents de ceux des communautés antiques de Jérusalem, Hébron,
Tibériade et Safed, qui prient, étudient et vivent des aumônes de la diaspora. Mais
ensemble, tous participent à la renaissance hébraïque et enracinent leur
sionisme dans la Bible avec le Rav Kook, pour la décolonisation et la
libération du statut de « dhimmi », l’apartheid musulman.
2. D’AUTRES MIGRANTS MUSULMANS
VIENNENT EN VOISINS
L’alya des sionistes amène un décollage économique
et une prospérité sans précédent… qui attire UNE IMMIGRATION SUPPLÉMENTAIRE
ET MASSIVE DE MUSULMANS DES PAYS VOISINS, Égypte, Arabie, Syrie, Liban.
Pour sortir du chômage et de la misère, et recevoir des soins médicaux, ils
s’installent dans les régions repeuplées par les Juifs.
MAIS NE VOUS ATTENDEZ PAS DE LEUR PART À UNE
REACTION NORMALE :
Ce n’est pas parce que ces musulmans voient leur
niveau de vie s’améliorer grâce aux Juifs, qu’ils surmontent leur
fanatisme religieux : ils jugent inadmissible que des dhimmis
s’émancipent, qu’ils reconstruisent leur État et qu’eux-mêmes, musulmans, y
deviennent minoritaires. Ils vont donc accuser les Juifs de leur avoir volé
la terre, de les soumettre à un apartheid, de les réduire à la misère.
En 1936, le gouverneur du Sinaï observe (avec son
humour britannique) : « L’immigration se poursuit en provenance du
Sinaï, mais également de Transjordanie et de Syrie. Il est très difficile de
soutenir la thèse de la misère des Arabes si, dans le même temps, on ne
peut empêcher leurs compatriotes des États voisins de venir partager cette
misère. »
C’est ainsi que LA POPULATION MUSULMANE EN ISRAËL PASSE EN 147 ANS DE 246 000 À 1 181 000. L’année 1948 n’est donc pas celle où elle a été chassée de sa patrie millénaire. C’est tout le contraire. Elle vient seulement d’y arriver, la preuve : LA RECONNAISSANCE DU STATUT DE « RÉFUGIÉ UNRWA » N’EXIGE EN 1949 QU’UNE ANCIENNETÉ DE DEUX ANS.
Un dirigeant de l’OLP, Zouheir Mohsen (1936-1979), interviewé par un journal néerlandais en mars 1977, reconnaît que « le peuple palestinien n’existe pas. En réalité, il n’y a aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, État souverain aux frontières bien définies, ne peut pas revendiquer Haïfa, Jaffa, Beer-Sheva et Jérusalem. Par contre, moi, en tant que Palestinien, je le peux ! »
Le 23 mars 2012, le ministre de l’Intérieur et de la
Sécurité nationale du ‘Hamas, Fathi ‘Hamad, rappelait ses origines d’Égypte et
d’Arabie : « Qui sont les Palestiniens ? Nous avons beaucoup
de familles appelées Al-Masri, (« l’Égyptien » en arabe) dont
les racines sont égyptiennes !... Nous faisons partie de vous,
Égyptiens ! Personnellement, la moitié de ma famille est égyptienne et
l’autre saoudienne. »
D. MAIS LA « PALESTINE » N’EXISTE PLUS DEPUIS 1948.
Elle avait été refondée le 25/4//1920 par la Société
des Nations sur les ruines de l’Empire turc ottoman. Désormais, L’ÉTAT D’ISRAËL en est l’unique successeur légal. Car
la Ligue arabe a refusé un nouveau partage de la « Palestine » et
l’État arabe proposé par l’ONU le 29/11/1947. Ceci est le vrai droit
international.
Et
surtout c’est LA VOLONTÉ
DE CELUI QUI APPELLE ISRAËL
« MON PAYS » dans la Tora et les Prophètes. Annulé, le
décret de l’empereur romain Hadrien imposant en l’an 135 le nom
« Palaestina » ! Il voulait supprimer toute trace historique des
Juifs, après l’écrasement de leur dernière révolte. Le Psaume 83 :5
l’annonçait 1000 ans auparavant : « Exterminons-les du milieu des
nations, qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël ! »
Ce qui est grave, c’est que la chrétienté ait
imposé le terme « Palestine » au reste du monde. Malgré l’Évangile de
Mathieu (2 :20-21 : « Retourne dans le pays d’Israël »),
des Bibles chrétiennes présentent une carte de « la Palestine au temps de
Jésus-Christ » : l’anachronisme
est de 100 ans.
La voix de la chrétienté ne s’est pas non plus fait
entendre pour rappeler à l’UNESCO que le Juif « Jésus » ne priait pas
sur « l’esplanade des mosquées » mais au Temple de Jérusalem.
Elle fait aussi le jeu du KGB, qui a conseillé à
Arafat de s’emparer du nom « Palestine » en 1963, afin de faire
passer son faux peuple pour autochtone. Or le mot « Palestine »
n’a rien d’arabe, la lettre P n’y existe pas. Quand un Arabe lit un P, il le
prononce B ou F. Si le faux peuple « falestinien » se présente comme
descendant des Philistins (qui venaient de Grèce et non d’Arabie), c’est
ironiquement un aveu, leur nom hébreu פְּלִשְׁתִּים Pélichtîm
voulant dire « envahisseurs ».
Le soutien chrétien au palestinisme est mortel, non
seulement pour Israël, mais pour ce qui reste de chrétiens orientaux. La fusion
des vagues d’immigration de population musulmane en Israël ne se réalise que
par l’islam, un culte de la mort qui inculque qu’elle est préférable à la vie,
dans la lutte pour la soumission (en arabe « islam ») de l’Occident.
E. AUCUN « PEUPLE
PALESTINIEN » N’A ÉTÉ EXPROPRIÉ
Il n’a pas
été spolié par les Juifs rentrés dans leur pays au 19ème
et au 20ème siècle. Ils ont racheté et payé la terre. Jamais
l’administration (turque puis britannique) ne leur aurait permis de s’en
emparer « gratuitement ». Par contre les colons arabes la leur
avaient bel et bien volée au 7ème siècle.
F. QUID DES
246 000 MUSULMANS PRÉSENTS EN ISRAËL EN 1800 ?
G. LE 13/9/2007, ISRAËL EST RECONNU PAR L’ONU
COMME PEUPLE AUTOCHTONE,
Ancienneté reconnue, témoignages archéologiques à
l’appui : 3500 ans.
H. IL N’EXISTE AUCUN
« TERRITOIRE PALESTINIEN » SELON LES TRAITÉS INTERNATIONAUX.
Ce n’est pas parce qu’en 1949 l’Égypte a annexé
illégalement Gaza que ce territoire aurait changé de propriétaire légal et
serait devenus « palestinien ». La Bande de Gaza fait partie du
mandat de la SDN depuis 1920.
Ce n’est pas non plus parce la Transjordanie a fait
de même pour Jérusalem, la Judée et la Samarie, APRÈS EN AVOIR EXPULSÉ OU EXTERMINÉ
LES JUIFS, dynamité et profané synagogues et cimetières et rebaptisé enfin
le tout « Cisjordanie », que ces territoires auraient changé de propriétaire
légal et seraient devenus « palestiniens ». Ils font eux aussi,
bien entendu, partie du mandat de la SDN depuis 1920.