lundi 29 juillet 2024

 

CHRONIQUE DU 7 OCTOBRE (3ème partie)

D’OÙ VIENNENT LES SOI-DISANT PALESTINIENS 

A. OU ETAIENT-ILS AUPARAVANT ? 

Où étaient-ils en 1835, quand Lamartine écrit dans ses « Souvenirs d'Orient » « À l'extérieur des portes de Jérusalem, nous n'avons pas rencontré âme qui vive » ?

Où étaient-ils en 1857, quand le consul britannique James Finn à Jérusalem rapporte : « Le pays est en majeure partie vide d'habitants. Le plus urgent est de le peupler. » ?

Où étaient-ils en 1867, quand Mark Twain publie son récit de voyage ? « On ne peut trouver les mots pour décrire la désolation qui règne ici. C’est une terre morne de désespoir, le cœur brisé… Nous sommes parvenus à Tabor et n'avons rencontré aucune âme qui vive sur notre chemin. »

B. ETUDE DEMOGRAPHIQUE 

En l’an 1800, selon l’étude de Sergio DellaPergola mise à jour en 2001 et éditée en juillet 2024 (https://en.wikipedia.org/wiki/Demographic_history_of_Palestine_(region) l’administration turque estimait à 275 000 le nombre total d’habitants dans les régions qui correspondent à nos 27 000 km2 et équivalent à quatre départements français. Sur ces 275 000 habitants : 246 000 musulmans, sédentaires ou nomades. Ajoutez les « dhimmis » : 7 000 Juifs et 22 000 chrétiens.

 

Juifs

Chrétiens

Musulmans

Habitants

1800

7 000

22 000

246 000

275 000

1890

43 000

57 000

432 000

532 000

1914

94 000

70 000

525 000

689 000

1922

84 000

71 000

589 000

752 000

1931

175 000

89 000

760 000

1 033 000

1947

630 000

143 000

1 181 000

1 970 000

Une densité de population de 10 habitants au km2 pouvait laisser aux visiteurs une certaine impression de vide. (Comparez au taux actuel en France : 120, Belgique : 383, Suisse : 219.)

OR EN 1947, LA POPULATION MUSULMANE S’Y ÉLÈVE À 1 181 000 HABITANTS.

C. COMMENT CETTE POPULATION MUSULMANE EN ISRAËL A-T-ELLE PU PASSER EN 147 ANS DE 246 000 À 1 181 000, SOIT SE MULTIPLIER PAR 4,8 ?

Les seules causes n’en sont pas la polygamie et une natalité galopante. Historiquement, cette multiplication a deux origines :

1. DES MUSULMANS DE L’EMPIRE TURC ARRIVENT DE LOIN

Au début du 19ème siècle, les idées de la révolution française germent en « printemps des peuples », peuples qui se constituent en États-nations dans toute l’Europe, de la Belgique à l’Italie et l’Allemagne. Dans les Balkans, Grèce, Roumanie, Serbie, Monténégro, Bulgarie, Albanie, Macédoine et Bosnie font valoir leur droit à disposer d’eux-mêmes, et se libèrent de la colonisation turque.

Par vagues, 2 500 000 musulmans d’Europe quittent ces pays. Leur fierté et la loi islamique leur interdisent de demeurer sous la domination d’infidèles. L’empire turc en relègue une partie en « Palestine », sa province la plus abandonnée. Ils y sont rejoints par des Tchétchènes et des Tcherkesses dont le Caucase est conquis par la Russie, et des Maghrébins qui, en 1830, fuient la colonisation française.

CE QU’EST LE SIONISME

En Russie, en 1881, le Tsar Alexandre II qui a aboli le servage en 1861 est assassiné. Les auteurs de l’attentat ne sont pas juifs, mais la noblesse mécontente de l’abolition du servage, la police tsariste et l’église orthodoxe préfèrent accuser les Juifs et fomenter des pogroms (pillages, viols, assassinats). Entre 1881 et 1914, trois millions de Juifs fuient la Russie pour l’Occident.

Ceux du mouvement des « Amants de Sion » sont bien moins nombreux, mais ce sont eux qui feront l’Histoire. C’est « l’alya », LA MONTÉE VERS SION.

SION, c’est Jérusalem et la Terre d’Israël. Et le sionisme ? C’est à l’instar du « printemps des peuples » de 1848 en Europe, LE DROIT POUR LES JUIFS DE VIVRE LIBREMENT SUR LA TERRE DE LEURS ANCÊTRES.

Le premier travail gigantesque auquel ils se consacrent est d’assécher les marécages afin d’éradiquer la malaria, vivre du travail de la terre et fonder des villes. Un autre travail, non moins capital : restaurer leur âme, en hébreu. Eliézer Perlman (1858-1922 devenu Ben Yéhouda) adapte la langue biblique aux besoins de la vie moderne, en forgeant des mots nouveaux à partir des racines antiques.

Ce n’est donc pas d’abord la religion qui les rassemble. Ils reviennent À L’INSTINCT, « comme des pigeons vers leurs pigeonniers » (Isaïe 60 :8). Juifs, ils sont différents de ceux des communautés antiques de Jérusalem, Hébron, Tibériade et Safed, qui prient, étudient et vivent des aumônes de la diaspora. Mais ensemble, tous participent à la renaissance hébraïque et enracinent leur sionisme dans la Bible avec le Rav Kook, pour la décolonisation et la libération du statut de « dhimmi », l’apartheid musulman.

2. D’AUTRES MIGRANTS MUSULMANS VIENNENT EN VOISINS

L’alya des sionistes amène un décollage économique et une prospérité sans précédent… qui attire UNE IMMIGRATION SUPPLÉMENTAIRE ET MASSIVE DE MUSULMANS DES PAYS VOISINS, Égypte, Arabie, Syrie, Liban. Pour sortir du chômage et de la misère, et recevoir des soins médicaux, ils s’installent dans les régions repeuplées par les Juifs.

MAIS NE VOUS ATTENDEZ PAS DE LEUR PART À UNE REACTION NORMALE :

Ce n’est pas parce que ces musulmans voient leur niveau de vie s’améliorer grâce aux Juifs, qu’ils surmontent leur fanatisme religieux : ils jugent inadmissible que des dhimmis s’émancipent, qu’ils reconstruisent leur État et qu’eux-mêmes, musulmans, y deviennent minoritaires. Ils vont donc accuser les Juifs de leur avoir volé la terre, de les soumettre à un apartheid, de les réduire à la misère.

En 1936, le gouverneur du Sinaï observe (avec son humour britannique) : « L’immigration se poursuit en provenance du Sinaï, mais également de Transjordanie et de Syrie. Il est très difficile de soutenir la thèse de la misère des Arabes si, dans le même temps, on ne peut empêcher leurs compatriotes des États voisins de venir partager cette misère. »

C’est ainsi que LA POPULATION MUSULMANE EN ISRAËL PASSE EN 147 ANS DE 246 000 À 1 181 000. L’année 1948 n’est donc pas celle où elle a été chassée de sa patrie millénaire. C’est tout le contraire. Elle vient seulement d’y arriver, la preuve : LA RECONNAISSANCE DU STATUT DE « RÉFUGIÉ UNRWA » N’EXIGE EN 1949 QU’UNE ANCIENNETÉ DE DEUX ANS.

Un dirigeant de l’OLP, Zouheir Mohsen (1936-1979), interviewé par un journal néerlandais en mars 1977, reconnaît que « le peuple palestinien n’existe pas. En réalité, il n’y a aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, État souverain aux frontières bien définies, ne peut pas revendiquer Haïfa, Jaffa, Beer-Sheva et Jérusalem. Par contre, moi, en tant que Palestinien, je le peux ! »

Le 23 mars 2012, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité nationale du ‘Hamas, Fathi ‘Hamad, rappelait ses origines d’Égypte et d’Arabie : « Qui sont les Palestiniens ? Nous avons beaucoup de familles appelées Al-Masri, (« l’Égyptien » en arabe) dont les racines sont égyptiennes !... Nous faisons partie de vous, Égyptiens ! Personnellement, la moitié de ma famille est égyptienne et l’autre saoudienne. »

D. MAIS LA « PALESTINE » N’EXISTE PLUS DEPUIS 1948.

Elle avait été refondée le 25/4//1920 par la Société des Nations sur les ruines de l’Empire turc ottoman. Désormais, L’ÉTAT D’ISRAËL en est l’unique successeur légal. Car la Ligue arabe a refusé un nouveau partage de la « Palestine » et l’État arabe proposé par l’ONU le 29/11/1947. Ceci est le vrai droit international.

Et surtout c’est LA VOLONTÉ DE CELUI QUI APPELLE ISRAËL « MON PAYS » dans la Tora et les Prophètes. Annulé, le décret de l’empereur romain Hadrien imposant en l’an 135 le nom « Palaestina » ! Il voulait supprimer toute trace historique des Juifs, après l’écrasement de leur dernière révolte. Le Psaume 83 :5 l’annonçait 1000 ans auparavant : « Exterminons-les du milieu des nations, qu`on ne se souvienne plus du nom d`Israël ! »

Ce qui est grave, c’est que la chrétienté ait imposé le terme « Palestine » au reste du monde. Malgré l’Évangile de Mathieu (2 :20-21 : « Retourne dans le pays d’Israël »), des Bibles chrétiennes présentent une carte de « la Palestine au temps de Jésus-Christ » : l’anachronisme est de 100 ans.

La voix de la chrétienté ne s’est pas non plus fait entendre pour rappeler à l’UNESCO que le Juif « Jésus » ne priait pas sur « l’esplanade des mosquées » mais au Temple de Jérusalem.

Elle fait aussi le jeu du KGB, qui a conseillé à Arafat de s’emparer du nom « Palestine » en 1963, afin de faire passer son faux peuple pour autochtone. Or le mot « Palestine » n’a rien d’arabe, la lettre P n’y existe pas. Quand un Arabe lit un P, il le prononce B ou F. Si le faux peuple « falestinien » se présente comme descendant des Philistins (qui venaient de Grèce et non d’Arabie), c’est ironiquement un aveu, leur nom hébreu פְּלִשְׁתִּים Pélichtîm voulant dire « envahisseurs ».

Le soutien chrétien au palestinisme est mortel, non seulement pour Israël, mais pour ce qui reste de chrétiens orientaux. La fusion des vagues d’immigration de population musulmane en Israël ne se réalise que par l’islam, un culte de la mort qui inculque qu’elle est préférable à la vie, dans la lutte pour la soumission (en arabe « islam ») de l’Occident.

E. AUCUN « PEUPLE PALESTINIEN » N’A ÉTÉ EXPROPRIÉ

Il n’a pas été spolié par les Juifs rentrés dans leur pays au 19ème et au 20ème siècle. Ils ont racheté et payé la terre. Jamais l’administration (turque puis britannique) ne leur aurait permis de s’en emparer « gratuitement ». Par contre les colons arabes la leur avaient bel et bien volée au 7ème siècle.

F. QUID DES 246 000 MUSULMANS PRÉSENTS EN ISRAËL EN 1800 ?

Ils descendaient des habitants juifs et de leurs conquérants arabes qui les avaient convertis de force. La plupart des 22 000 chrétiens alors présents descendaient aussi de Juifs. 
Tsvi MISINAI, pionnier de l'industrie du logiciel israélienne, emploie aujourd'hui son temps à étudier et documenter les racines hébraïques communes aux Juifs et aux Arabes de Palestine. Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Tsvi_Misinai.

G. LE 13/9/2007, ISRAËL EST RECONNU PAR L’ONU COMME PEUPLE AUTOCHTONE,

Ancienneté reconnue, témoignages archéologiques à l’appui : 3500 ans.

H. IL N’EXISTE AUCUN « TERRITOIRE PALESTINIEN » SELON LES TRAITÉS INTERNATIONAUX.

Ce n’est pas parce qu’en 1949 l’Égypte a annexé illégalement Gaza que ce territoire aurait changé de propriétaire légal et serait devenus « palestinien ». La Bande de Gaza fait partie du mandat de la SDN depuis 1920.

Ce n’est pas non plus parce la Transjordanie a fait de même pour Jérusalem, la Judée et la Samarie, APRÈS EN AVOIR EXPULSÉ OU EXTERMINÉ LES JUIFS, dynamité et profané synagogues et cimetières et rebaptisé enfin le tout « Cisjordanie », que ces territoires auraient changé de propriétaire légal et seraient devenus « palestiniens ». Ils font eux aussi, bien entendu, partie du mandat de la SDN depuis 1920.


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