mardi 13 janvier 2009

Dans la guerre d'Amaleq # 7

Seul le Hamas est responsable de la guerre. Seuls les Palestiniens peuvent y mettre fin.

Cet article est une bombe. A ‎vous de le diffuser partout où vous pouvez. Cet article doit faire le tour du monde francophone. Il ‎dépend de vous qu’il aide à infléchir la ligne du parti de la haine d'IsraEl, ce peuple qui, comme ‎l’écrit Ralph Peters, « pauvre, meurtri, assassiné, a réussi à créer de toutes pièces une démocratie à ‎l’occidentale dans un terrain vague oriental ». Et l’auteur d’ajouter, cinglant : « Voilà une chose qu’on ne ‎lui pardonnera jamais ». (publié par Menahem Macina sur upjf.org).‎

Israël n’a tué aucun civil dans la Bande de Gaza. Plus d’une centaine de civils ont péri et les bombes ou ‎les obus israéliens ont peut-être causé leur mort mais ce n’est pas Israël qui les a tués. C’est le Hamas.‎

Il est temps d’en finir avec les mensonges. Les mensonges du Hamas. Ceux des Nations Unies. Et ceux ‎des médias du monde qui hurlent « sauvez les terroristes ! ».‎

Il n’y a aucune équivalence morale entre les terroristes du Hamas et les soldats israéliens. Il faut choisir ‎entre blanc ou noir : il n’y a pas de gris. Toute négociation est inutile.‎

Le Hamas est une machine à tuer les Juifs. Sa vocation est de détruire Israël. Sur quoi pourraient porter ‎des négociations ?‎

Quand le Hamas ne peut pas tuer de Juifs, il se rabat volontiers sur les civils palestiniens qu’il met au ‎milieu des tirs, vieillards, femmes et enfants. Le Hamas envoie ces innocents dans de soi-disant abris, ‎puis, guide la frappe israélienne sur eux. Ça fait plaisir aux médias en manque de gros titres.‎

Le Hamas ne se bat pas avec des objectifs politiques en tête. Un « traité de paix » ne serait qu’un ‎instrument dans leurs mains. Leur but ultime est la destruction totale d’Israël, au nom d’un dieu terroriste. ‎A l’abri dans des bunkers enfouis, ou à Damas, les dirigeants palestiniens sont prêts à voir mourir un ‎nombre illimité de leurs civils, ou même de terroristes de base.‎

Les vies ne sont pour eux qu’un instrument en vue d’une fin. Et les cadavres d’enfants sont le carburant ‎de la propagande.‎

Tout ce que le Hamas devait faire pour qu’Israël ne lance pas une attaque de légitime défense était de ne ‎pas lancer de roquettes sur Israël. Tout ce que le Hamas doit faire pour arrêter le conflit et épargner la ‎population palestinienne, qu’il est censé représenter, est d’arrêter de tuer des Israéliens et de laisser Israël ‎vivre en paix.‎

Ni l’une ni l’autre solution n’intéressent le Hamas.‎

Aujourd’hui, Israël doit continuer son attaque, causer le plus de dégâts possibles au Hamas avant qu’un ‎nouveau président américain n’intervienne. Si Israël s’arrête maintenant, le Hamas pourra crier victoire ‎juste parce qu’il a survécu, malgré ses pertes massives. Même s’il est impossible d’éliminer radicalement ‎l’extrémisme, le seul espoir d’aboutir à une paix, même temporaire, même imparfaite, est de tuer chaque ‎dirigeant terroriste enfoui dans son bunker de Gaza. Cette occasion ne se représentera peut-être jamais.‎

Et qu’on ne s’inquiète pas de créer un « vide du pouvoir » ! C’est aux Palestiniens de s’en débrouiller. ‎Même l’anarchie vaut mieux pour Israël que le Hamas.‎

Dans leur grande majorité, les Israéliens, les Américains et les Occidentaux partagent un aveuglement ‎commun : nous restons tragiquement prisonniers d’un modèle de terrorisme dépassé, celui de l’OLP ‎d’Arafat, de l’IRA, des Brigades Rouges... Mais malgré toute leur violence, ‎ces organisations ne se pensaient pas envoyées par Dieu.‎

Les terroristes d’hier voulaient changer le monde. Ils étaient prêts à verser le sang pour leur cause et, ‎dans des cas extrêmes, le leur aussi. Mais ils ne cherchaient pas la mort en soi. Ils préféraient vivre afin ‎de voir ce que serait le monde meilleur auquel ils aspiraient.‎

Notre civilisation doit faire face aujourd’hui à des terroristes pour lesquels la mort est une promotion de ‎carrière. Ils croient que tout acte au service de leur dieu est excusable. Et le cœur de leur croyance est ‎que vous et moi, mécréants têtus que nous sommes, méritons la mort.‎

Leur effroyable dieu ne connaît pas de compromis. Le moindre atermoiement vaut trahison, tant leur dieu ‎leur fait confiance. Et pourtant nous croyons (et même certains Israéliens le croient) qu’il est possible de ‎passer des accords avec eux.‎

Dans sa recherche de paix, Israël a remis Gaza aux Palestiniens, un peuple qui n’avait jamais eu d’Etat à ‎lui. En remerciement, Israël a reçu les roquettes de la terreur. Et les Palestiniens ont eu droit à la guerre ‎de gangs.‎

La paix est la dernière des choses que les terroristes et les gangsters du Hamas puissent vouloir. La ‎paix, c’est la fin de leur petit jeu. La paix, cela veut dire qu’ils ont déçu leur dieu. La paix, c’est la fin des ‎prétextes pour faire la guerre. La paix ? Ils ne supporteraient pas ça six mois !‎

Cette guerre ira jusqu’au bout. Et nous avons peur d’admettre le sens de cette guerre.‎

ADDENDUM : CE QUI ATTEND GAZA

Tout ce qui se passe n’a rien à voir avec les péchés de l’Amérique ou l’intransigeance israélienne. Le ‎problème est le mal dont souffre une civilisation, celle de l’islam moyen-oriental, et qui ne peut se soigner ‎que de l’intérieur. Tant que les Arabes et les Iraniens n’auront pas décidé de se soigner, il nous faudra ‎nous battre.‎

Au lieu de cela, nous voulons parlementer. Nous parvenons à nous convaincre, contre toute évidence, ‎qu’en réalité nos ennemis veulent parler avec nous, qu’ils n’attendent que quelques bonnes raisons de le ‎faire, des « incitations » (c’est comme ça que les diplomates appellent les pots-de-vin). Si notre ‎président désigné (Obama) croit véritablement, comme il le laisse entendre, qu’il est possible de négocier avec ‎des terroristes guidés par la foi, sa naïveté est proprement terrifiante.‎

C’est certes compréhensible. Toute la carrière de Barack Obama repose sur les mots, pas sur les actes, ‎sur son don de persuasion, pas son pouvoir de décision. Mais tous ses débats, réunions de ‎quartiers et poignées de mains en coulisses ne lui sont d’aucun secours comme préparation aux « ‎négociations » avec des gens dont l’objectif obsessionnel est la destruction d’Israël — et la nôtre.‎

Si Obama reprend la même histoire démente du « processus de paix » que ses prédécesseurs, qu’il ‎s’agisse de Jimmy Carter (« J’aime avoir un terroriste dans les bras »), Bill Clinton, ou George W. Bush, il ‎se fera dévorer avant de savoir qui l’a mordu.‎

Combien de fois faudra-t-il que des gouvernements différents refassent la même erreur de croire qu’au ‎fond de chaque terroriste, tueur, ou seigneur de la guerre, il y a un brave type qui veut la paix avec la ‎même ferveur que nous ? Les ennemis d’Israël ne veulent pas un traité qui leur soit avantageux : ils ‎veulent détruire Israël.‎

C’est quoi, ce que vous ne parvenez pas à comprendre là-dedans ? Ils ne nous le hurlent pas assez fort, ‎peut-être ? Les ennemis d’Israël prêchent la haine du Juif depuis tellement longtemps que même les « ‎modérés » n’arrivent pas à faire volte-face.‎

Et pourquoi la gauche internationale déteste-t-elle tant Israël ? Pourquoi tant d’entrain à se porter au ‎secours du Hamas ?‎

Parce que, par son existence - qui doit tout au travail, à l’éducation et à la discipline -, Israël met à mal ‎l’idée d’un peuple impuissant en proie à tous les maux. Israël n’a pas eu besoin de dizaines d’ONG ‎condescendantes et de leur personnel d’accros au malheur.‎

Parce que les Européens sont encore tout honteux de la Shoah. Ils ont besoin de croire que les Israéliens ‎sont des nazis avec une kippa.‎

Parce que, bien au chaud dans les cafés et sur les campus, ça fait "cool" de parler de « combattants de ‎la liberté » au lieu de terroristes. On doit se sentir moins coupable quand on va demander du pognon à ‎papa (ou à l’Etat). Et puis, tant qu’on n’a pas à vivre avec les terroristes, ça reste "cool", non ?...‎

Et puis, surtout parce que les racistes autodestructeurs les plus virulents du monde aujourd’hui sont les ‎gauchistes de base. Vous en voulez la preuve ?

Ils ont décidé qu’Israël était blanc et donc, ‎consubstantiellement, un oppresseur. Israël est élevé au plus haut rang de notre civilisation et de nos ‎codes juridiques — tout en se voyant refuser le droit à l’autodéfense. Mais, finalement, la gauche pense ‎que les gens à la peau plus sombre sont inférieurs et qu’on ne peut pas exiger d’eux un comportement ‎civilisé. Les gauchistes pensent que les mouvements terroristes, ou les dictateurs africains, doivent ‎forcément se conduire de manière ignoble. C’est la version post-moderne, façon cappuccino avec de la ‎mousse, d’une mentalité qui s’intéresse au sort du « gentil petit frère noir ».‎

Les pires ennemis des pays en développement sont les gauchistes qui refusent de leur appliquer les ‎mêmes critères d’intégrité et les mêmes exigences de gouvernance qu’aux sociétés occidentales. Il est ‎vrai que la gauche a besoin de l’échec des pays en voie de développement pour prouver que le système ‎est férocement opposé à leur développement.‎

Or, un peuple pauvre, meurtri, assassiné, a réussi à créer de toutes pièces une démocratie à ‎l’occidentale dans un terrain vague oriental. Voilà une chose qu’on ne lui pardonnera jamais.‎

Après 60 ans de conflits que les intraitables voisins d’Israël ne cessent de lui imposer, non seulement il ‎n’existe pas la moindre « bonne » solution, mais, grâce à la mentalité du tout ou rien des terroristes ‎islamistes, il n’y a même pas de « mauvaises » solutions (à moins d’y inclure le génocide nucléaire) ‎susceptibles d’apporter une paix durable au Moyen-Orient.‎

Même l’élimination d’Israël ne suffirait pas. Les terroristes se battraient entre eux, tout en portant la guerre ‎sur d’autres musulmans moins dévots qu’eux.‎

Tout ce que peut faire Israël, c’est se battre pour durer et s’acheter des intervalles d’accalmie avec le ‎sang de ses enfants. En exigeant un cessez-le-feu prématuré et en insistant pour trouver une issue ‎diplomatique, nous ne ferions que renforcer le monstre et affaiblir ceux qui nous défendent.‎

Et ne croyez pas un mot de la propagande prétendant que ce conflit rallie les Palestiniens de Gaza ‎derrière le Hamas. Cela ne serait que davantage de condescendance envers le « gentil petit frère noir », ‎comme si les Arabes étaient trop bêtes pour ignorer qui est responsable de tout cela, et qui fait durer la ‎guerre à leurs dépens.‎

La population de Gaza ne porte peut-être pas les Israéliens dans son cœur mais elle regrette certainement ‎le jour où elle a choisi un bulletin de vote en faveur du Hamas. Car c’est le Hamas qui l’assassine.‎

Ralph Peters ‎© The New York Post‎.

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