lundi 5 janvier 2009

Dans la guerre d'Amaleq # 5

LE MECANISME PARTICULIER DE SOCIALISATION DES INDIVIDUS A GAZA

par Me B. RAMAS-MUHLBACH
Israel Infos
http://www.israel-infos.net/article.php?id=2749

Ce 3 janvier 2009, l'opération israélienne lancée la semaine précédente sur le territoire de la bande de Gaza est entrée dans sa phase terrestre, l'objectif étant de faire cesser les envois de missiles et autres roquettes, ininterrompus sur le sol israélien depuis la fin de la trêve décrétée par le Hamas le 19 décembre 2008. Or, et en dépit du déséquilibre des forces en présence, les combattants obstinés du Hamas poursuivent inlassablement leurs attaques sur le territoire israélien comme s'ils étaient en mesure de rivaliser avec leur voisin surarmé.

Bien évidemment, les palestiniens de la bande de gaza ont parfaitement conscience de l'extraordinaire puissance militaire des israéliens mais prennent le risque de la confrontation pour plusieurs raisons : tout d'abord, le Hamas essaie d'entraîner les pays voisins pour faire de la relation de belligérance locale, un conflit régional impliquant le monde musulman. Par ailleurs, le Hamas qui se présente comme étant un Mouvement de résistance se doit d'exploiter l'image du faible palestinien écrasé par la superpuissance israélienne pour émouvoir la communauté internationale, et ainsi, donner une apparence de légitimité au combat palestinien. Enfin, le Mouvement islamiste palestinien entend démontrer l'impossibilité pour l'Etat d'Israël de le faire disparaître, ce qui lui permet de préparer ce qu'il considère être une victoire annoncée malgré les très lourds dégâts qu'il subira dans ses rangs.

Cette propension particulière du peuple palestinien à faire la guerre, conduit nécessairement à s'interroger sur le mécanisme particulier de socialisation des individus sur le territoire de la bande de Gaza. En principe, le processus de socialisation a pour objectif de conduire les individus à admettre les règles de la vie collective, les coutumes et les valeurs morales de la société pour s'y intégrer harmonieusement mais au sein de la société palestinienne, il n'en est rien. La société palestinienne ne guide pas ses membres, ne les conseille pour leur permettre d'acquérir une certaine discipline ni ne suscite l'habilité sociale de ses membres.
Autrement dit, la société palestinienne ne cultive pas l'empathie de ses membres, leur générosité, la conscience de l'existence et des droits d'autrui, la satisfaction d'une aide apportée à autrui, la recherche du compromis face au besoin de compétition, l'affirmation paisible et non belliqueuse des droits. De même, et sur un plan moral, la société palestinienne de gaza n'amène pas ses membres à développer et à intérioriser une conscience morale en distinguant le bien du mal.

Ce phénomène a une incidence immédiate sur le mode d'éducation des enfants palestiniens qui n'est ni constructif ni positif. Les enfants ne sont pas considérés comme des êtres qui doivent se conformer à des règles et à des obligations sociales. Voire, ils grandissent à gaza comme s'ils étaient punis. Plus précisément, la société palestinienne suscite chez eux un sentiment d'anxiété et de rejet afin qu'ils perdent toute confiance dans le monde qui l'entoure. Ainsi, les enfants palestiniens n'apprennent pas à contrôler leurs impulsions, à accepter les limites des règles sociales ni à comprendre leur fondement. En fin de compte, tout est organisé dans la société palestinienne pour que les enfants n'aient aucune estime d'eux même et que leur développement individuel se construise sur des sentiments négatifs de nature à générer des effets nuisibles.

Fatalement, les enfants palestiniens ne peuvent comprendre ce qui compte, ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, et sur qui se fier. En somme, ils sont privés d'appuis, de certitudes, de repères ou encore de sentiment de sécurité.

Le résultat est immédiat au niveau de leurs actes : ils ne disposent d'aucune indication claire et concrète sur la manière de se comporter ou d'agir. D'ailleurs, leurs parents ne sont pas là pour les guider ni servir de modèle sinon pour en faire des martyrs de la cause. Ainsi, tout est organisé pour les étouffer, exiger d'eux obéissance et soumission et les empêcher de s'épanouir, d'expérimenter, de découvrir, et de s'exprimer. Aussi, ne disposent-ils d'aucun espace de liberté ni de la possibilité de prendre des décisions.

En fin de compte, les enfants palestiniens sont des êtres exclus du mécanisme de la socialisation pour les empêcher d'acquérir une maturité adulte et citoyenne. Au contraire, la violence dont ils sont les victimes à l'intérieur du système palestinien a elle-même une fonction éducative puisqu 'elle vise à la reproduction de ce climat de violence pour les générations à venir pour eux même et dans la relation avec autrui.

De ce fait et faute de pouvoir prendre le recul nécessaire sur sa propre existence et celle d'autrui, l'ensemble de la population palestinienne est infantilisé pour que sa violence soit comparable à celle qu'exercent les enfants sur leur environnement et qu'ainsi elle permette de :

- tester l'autorité du voisin pour en chercher les limites

- provoquer l'autorité pour la déstabiliser,

- casser ce qui l'entoure pour illustrer son pouvoir sur les choses

- se battre pour gagner le bien du voisin jalousé et convoité

Naturellement, la réalisation de l'objectif exige des responsables politiques locaux qu'ils aient une parfaite maîtrise des techniques de manipulation mentale. Pour ce faire, il convient de donner aux membres de la société une image valorisante d'eux-mêmes, et de présenter le projet social comme étant vertueux avec les valeurs de l'Islam comme fondement su système pour éviter sa remise en cause.

Par ailleurs, et pour obtenir de l'ensemble de la population locale une parfaite docilité, les institutions politiques ont placé les principes de moralité au premier plan. Ainsi, le parlement de Gaza vient-il d'adopter un projet de loi qui sanctionne les délinquants conformément à la loi islamique, c'est-à-dire au moyen de la flagellation (en cas de consommation ou de production d'alcool), de la main coupée (en cas de vol) et naturellement la peine de mort en cas de démoralisation du peuple, d'actions commises en contradiction avec les intérêts nationaux voire encore en cas d'espionnage au profit d'un état ennemi comme par exemple Israël. Cette radicalisation religieuse s'est naturellement accompagnée de la fermeture des cafés Internet ou encore de l'obligation du port du voile....

Ce mode particulier de fonctionnement de la société palestinienne doit conduire l'Etat d'Israël à la plus extrême vigilance dans son intervention terrestre dès lors que les provocateurs palestiniens n'ont aucun instinct de conservation ni aucune finalité individuelle. Ils ne présentent d'utilité que pour les générations amenées à les suivre et doivent chercher à provoquer le plus grand nombre de victimes israéliennes pour déstabiliser Israël, tout en apparaissant comme étant les victimes des voisins juifs venus leur voler leur terre.

Israël ne doit donc pas tomber dans le piège d'un enlisement de la situation de nature le faire douter du bien fondé de son action et de sa légitimité.
Les palestiniens prendront alors conscience de la malfaisance de leur système et décideront enfin d'exploiter leur potentialité humaine.

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